Des pompiers ont eu la cote au défi de la tour de la Bourse

le mercredi 10 juin 2015

Benoit Bourgie a eu chaud. Non pas en affrontant le feu, mais plutôt en grimant en tenue de combat le plus rapidement possible les 1125 marches des 48 étages de la tour de la Bourse à Montréal lors du Défi gratte-ciel, vendredi.

En compagnie de trois autres collègues, tous membres de l’Association des pompiers de Candiac-Delson, M. Bourgie a relevé ce défi original afin d’amasser des fonds destinés à la recherche sur la dystrophie musculaire. Un montant de 1 386$ a été amassé par les pompiers.

«Au départ, nous devions monter uniquement avec notre uniforme, qu’on nomme le bunker composé de nos bottes, pantalon, manteau et casque. À la dernière minute, on a décidé de rajouter l’appareil respiratoire sur notre dos et d’apporter unhosepack, c’est-à-dire une certaine longueur de tuyau. Nous avions chacun sur nous pour 60 lb (27 kilos) d’équipement!», mentionne le pompier.

Le quatuor a dépassé de peu son objectif d’atteindre le toit du gratte-ciel en une quinzaine de minutes en réalisant un temps de 17,10 m. Outre les pompiers, des policiers et du personnel paramédical de différentes municipalités participaient aussi au défi.

Combat mental

Benoit Bourgie souligne que la chaleur a été éprouvante durant cette épreuve.  

«Nos habits sont faits pour nous protéger du feu. Ils sont isolés en conséquence. C’est comme si nous étions revêtus d’habits de Ski-Doo. Il fallait bien s’hydrater durant notre ascension», explique-t-il.

Rendu au 30e étage, le sapeur a trouvé l’épreuve ardue.

«Je commençais à être assez fatigué, confie-t-il. C’était vraiment un combat mental afin que je ne m’arrête pas.»

Pas question pour l’aîné du groupe (30 ans) de défaillir.  

«J’étais très orgueilleux. Quand mes partners ont décidé d’ajouter du poids avant de commencer l’ascension, je me suis dit que ce n’est pas moi qui allais traîner de la patte. J’aime performer et l’orgueil de pompier s’est ajouté à l’orgueil de gars. Cela m’a aidé», lance avec humour Benoit Bourgie.