Des routes «impraticables» dans une partie de son territoire ont amené la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries à fermer ses écoles ce jeudi.
À la suite de plusieurs commentaires, sur les réseaux sociaux, de gens qui doutaient de la pertinence du geste, Gravité Média a demandé à la CSDGS de faire le point.
«Ce matin, les conditions routières de l’un des secteurs du territoire de la CSDGS étaient impraticables. Les transporteurs de ce secteur touchant notamment Napierville, Lacolle, Saint-Bernard et Saint-Patrice étaient unanimes: les routes étaient glacées et les conditions dangereuses. Nous avons alors pris la décision de fermer», a expliqué la porte-parole Hélène Dumais.
Elle a précisé que la CSDGS ne fait pas de fermeture partielle.
«Les élèves d’une même école peuvent provenir des divers secteurs du territoire de la CSDGS et plusieurs d’entre eux ne pouvaient être transportés ce matin», a-t-elle justifié.
«Nous comprenons que cette situation ait pu vous causer des inconvénients, mais la CSDGS ne l’a pas prise à la légère.»
Procédure
Quelle est la procédure pour fermer ou non les écoles ? Hélène Dumais détaille: «La décision de suspendre les activités, de fermer les établissements ou de maintenir les écoles ouvertes lors d’intempéries est normalement prise très tôt le matin – avant 5 h 30 – après vérification et consultation, notamment:
- des autorités qui émettent les bulletins météo et les prévisions pour toute la journée;
- des transporteurs scolaires;
- des commissions scolaires voisines;
- selon l’avis du secteur du transport scolaire de la commission scolaire.
«Plusieurs éléments peuvent donc influencer la décision sans oublier qu’au cœur de celle-ci, il y a la sécurité des élèves», conclut-elle.
