Deux nouvelles acquisitions pour le Collège Charles-Lemoyne

le lundi 9 mai 2016

Danny Groulx et Joël Perrault intègreront l’équipe du personnel entraîneur du Collège Charles-Lemoyne (CCL) à Sainte-Catherine la saison prochaine.

Le premier agira à titre d’adjoint de Guillaume Latendresse derrière le banc des Riverains midget AAA en compagnie d’Alexandre Tessier. Défenseur prolifique de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il sera également superviseur du développement des défenseurs pour l’ensemble de la structure hockey, soit pour les Dynamiques et les Riverains.

«Chez nous, mais plus largement chez Hockey Québec, on remarque qu’il y a une rareté d’ex-défenseurs chez les entraîneurs, affirme Jacques Paquin, responsable des équipes élites du CCL. Ce sont plus souvent d’anciens attaquants et je pense que Danny Groulx va nous apporter une expertise et un point de vue que nous n’avions pas.»

Guy Guertin qui occupait ce poste d’assistant a choisi de ne pas revenir, faute de temps. M. Paquin affirme que l’organisation aurait souhaité qu’il demeure en poste, mais que c’est le principal intéressé qui a choisi de quitter ses fonctions. Il pourrait revenir de temps à autre donner un coup de main à l’équipe.

Nouvellement retraités

De son côté, Joël Perrault, 32 ans, s’est vu confier les rênes des Dynamiques bantam AAA. Repêché par les Mighty Ducks d’Anaheim en 2001, il a porté les couleurs des Coyotes de Phoenix, des Blues de Saint-Louis et des Canucks de Vancouver dans la Ligue nationale de hockey.

«Joël et Danny sont deux joueurs fraîchement retraités qui ont joué dans plusieurs équipes et qui ont terminé leur carrière en Europe, souligne M. Paquin. On sait qu’il y a eu beaucoup d’avancés dans ce marché et ces deux-là pourront instaurer une nouvelle mentalité et une nouvelle structure de développement.»

Réorganisation

Pour une meilleure cohésion dans l’ensemble des équipes du CCL, le directeur technique des Riverains midget AAA, Alexandre Tessier, assurera lui aussi un suivi dans l’ensemble des formations.

«Avant, chaque entraîneur faisait ses choses de son côté, en vase clos, explique M. Paquin. L’idéal, ce serait de développer tout le monde de la même façon dans le but de relever le niveau de jeu.»