Juliette Denis fait du patinage synchronisé depuis l’âge de 8 ans. Son sport lui a permis de visiter l’Europe récemment, où avec son équipe Nova Junior de Saint-Constant, elle a remporté l’or et le bronze dans deux compétitions d’envergure. Profitant de chaque moment, elle reconnaît que sa saison n’aurait pu finir sur une meilleure note.
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L’équipe au sein de laquelle la Constantine de 16 ans est capitaine adjointe a terminé première à la French Cup à Rouen, en France, les 3 et 4 février. La formation a offert sa meilleure performance de la saison contre 11 équipes de 6 pays différents. Elle a obtenu un score de 181,25, loin devant l’équipe américaine Fond du lac blades en deuxième position, qui a enregistré un pointage de 173,62.
«On ne s’attendait pas à gagner. À l’international, le pointage est différent et plus difficile. Tu te retrouves contre des pays que tu n’as jamais affronté, alors c’est de l’inconnu», relate Juliette Denis.
Nova Junior a toutefois mis les efforts nécessaires et ceux-ci ont porté fruit.
«L’équipe est très soudée. Elle est plutôt nouvelle cette année. Nous étions trois anciens seulement. C’est comme si on était tous sur la même base au départ pour monter ensemble et atteindre les mêmes objectifs», décrit-elle.
Cette compétition a offert à Juliette Denis des souvenirs qu’elle n’est pas près d’oublier.
La patineuse se remémore notamment l’ambiance «incroyable». Même durant les pratiques à l’aréna, il y avait un public composé de jeunes en sortie scolaire.
«Ils étaient tellement heureux. On a fini de patiner et ils ont demandé des autographes. C’était quelque chose et ça nous donnait encore plus envie de performer sans ressentir de stress», affirme l’adolescente.
Ensuite, les 10 et 11 février, l’équipe était de la Hevelius cup à Gdansk, en Pologne. Elle a terminé troisième sur 14 équipes, dont deux autres formations canadiennes qui sont également montées sur le podium.
«Ça prend une année entière de préparation pour performer trois minutes.»
-Juliette Denis
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Voyage
Juliette Denis est heureuse de s’être envolée vers l’Europe durant deux semaines grâce à sa passion sportive.
«C’était tellement une belle expérience et un beau voyage. C’était ma première fois et je peux le vivre, puisque je fais du patinage synchronisé. Sans ça, je doute que je partirais deux semaines avec une gang de filles», confie-t-elle.
L’adolescente ajoute à la blague qu’il n’y a étonnamment eu aucune friction entre les 16 coéquipières et leur coéquipier.
Elle admet toutefois que les premiers jours ont été plus ardus, en raison de la fatigue et du décalage horaire. Une fois sur la glace néanmoins, tout le monde a retrouvé son rythme.
«Les pratiques et l’adrénaline de la compétition nous ont permis de nous aligner», précise-t-elle.
Celle qui ne compte pas vivre de son sport dit profiter au maximum des années qu’il lui reste à compétitionner en patinage synchronisé.
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