Dur réveil au Partage à Saint-Constant

le mardi 22 novembre 2022

Les employés du Partage à Saint-Constant ont eu une mauvaise surprise à leur arrivée au travail ce matin, le 22 novembre. Une vingtaine de boîtes débordant d’items à découvert, dont certains brisés, comme un miroir, étaient empilées dans le stationnement de sa friperie située rue Saint-Pierre.

L’emplacement était vide au départ des employés, hier, confirment-ils, mais il s’est rempli en une soirée seulement. L’effet d’entraînement a causé cet amoncellement, avance Mélanie Blouin, responsable des communications. 

Environ 40% de tout ce qui a été laissé devra être jeté, évalue le responsable de la tournée des cloches de dons sur le territoire. Mais ce tri entraîne nécessairement des coûts.

Partage paie plus de 15 000$ par année en conteneur de déchets en raison des dons invendables qui lui sont remis par les citoyens et qui ne passent même pas le test au premier tri, rappelle Mme Blouin. Ceux qui présentent une certaine valeur sont ensuite envoyés au centre de tri. 

«Notre mission est d’assurer une sécurité alimentaire dans la région, ce n’est pas de vêtir les gens. La friperie est une source de revenus pour financer l’aide alimentaire. Si tu ne l’achèterais pas pour toi-même, ne le donne pas. Jette-le plutôt à la poubelle qui est défrayée par les taxes municipales. Nous, nous devons payer pour la quantité», explique Mme Blouin. 

Partage invite les donneurs à laisser leurs items dans des sacs ou des boîtes fermés, dans ses cloches de dons. Si ces dernières sont pleines, il faut se rendre directement aux succursales de Saint-Constant et de La Prairie pour les remettre en mains propres durant les heures d’ouverture. Les articles brisés, tachés ou qui ne sont pas fonctionnels ne sont pas acceptés. 

Ce n’est pas la première fois que Partage sensibilise la population à cette réalité. En 2018, il avait partagé au Journal le palmarès des dons reçus les plus inusités.