La trentaine d’élèves de l’école secondaire Fernand-Seguin à Candiac qui prend part au Grand défi Pierre Lavoie déborde de motivation pour l’activité de course à relais de 24h, qui se tient à Québec les 13 et 14 mai. Le Reflet a rencontré les coureurs quelques jours avant leur départ.
L’enseignante en adaptation scolaire Dominique Ouimet est émotive lorsqu’elle partage à quel point elle est touchée de voir les adolescents se surpasser et être fiers d’eux-mêmes.
Ceux-ci témoignent être heureux de faire partie d’une activité collective qui leur permet de bouger.
«Je trouve que c’est une belle expérience pour développer des capacités à la course», remarque Laurie-Ève Faucher.
Laurence Dufresne considère quant à elle que c’est l’occasion parfaite de rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs.
«C’est un bon défi pour les jeunes!» exprime de son côté Ludovic Tremblay.
«On s’est tellement pratiqué qu’arrivés là-bas, ça va être facile», ajoute Arnaud Dandurand.
L’occasion est d’autant plus spéciale, puisque les élèves enrôlés cette année, de première et troisième secondaire et en adaptation scolaire, en sont tous à leur première expérience.
«On essaie que les élèves s’investissent dans la course et l’intègre dans leur mode de vie.»
-Sylvain Sauvé, professeur d’éducation physique
Mme Ouimet explique aussi que l’école Fernand-Seguin n’était pas certaine de participer avant le mois de janvier, en raison de problèmes de logistique liés au transport. L’organisation s’est donc effectuée très rapidement. Grâce à des commandites et des dons, le groupe est arrivé à amasser environ 7 000$.
Sport solitaire en équipe
Sylvain Sauvé, professeur d’éducation physique qui entraînent les élèves pour le défi, a trois conseils primordiaux pour eux.
«Détermination, discipline, c’est certain, et l’engagement, dit-il. Nous prenons des coureurs de tous les niveaux, mais surtout ceux qui travaillent fort et ont suivi leur plan d’entraînement.»
Celui-ci participe également pour la première fois au Grand défi Pierre Lavoie.
«Il y a un gros engouement de la part de tout le monde. Ça fait longtemps que nous n’avons pas eu un événement d’envergure comme ça», souligne-t-il.
À ses yeux, la course n’est pas un sport nécessairement populaire auprès des jeunes, qui préfèrent souvent les disciplines d’équipe. Il mise donc sur l’idée d’un défi de groupe malgré cet aspect de l’activité sportive.
«On veut aussi leur montrer les bienfaits de courir sur le corps, mais également sur la santé mentale, soutient M. Sauvé. La dépression et l’anxiété est très présente chez les adolescents et on sait que l’activité physique est le premier médicament qu’un médecin va prescrire.»