Éducation : les commissaires scolaires assidus aux assemblées

le mardi 8 décembre 2015

À l’heure où Québec abolira le rôle de commissaire, ceux de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) ont été des plus assidus aux rencontres mensuelles auxquelles ils doivent assister.

Aucun des 16 élus (incluant la présidente du conseil, Marie-Louise Kerneïs) ne s’est absenté plus d’une réunion entre novembre 2014 et novembre 2015.  Qui plus est, six d’entre eux n’ont manqué aucune des assemblées.

C’est ce qui ressort d’une compilation du Reflet des procès-verbaux de la CSDGS.

Interrogée à propos de l’assiduité de ses collègues, Mme Kerneïs a souligné que ces derniers prennent à cœur leur mission

«Pourquoi travaillent-ils si fort alors que d’aucuns pensent qu’ils ne servent à rien? Je réponds que les commissaires ont un sens des responsabilités élevé, qu’ils doivent respecter leur engagement à la cause de l’éducation, et ne pas se laisser influencer par toutes sortes de jugements à leur égard», a-t-elle souligné.

Jetons de présence

Une partie de la rémunération des élus est déterminée par un système de jetons de présence. Chaque fois qu’un commissaire assiste à une rencontre, un jeton d’une valeur de 70$, lui est attribué. Ce système s’applique aussi bien pour les séances ordinaires du conseil des commissaires que celles du comité exécutif et des six comités statutaires.

Cette somme s’ajoute au salaire de base du commissaire qui est fixé à 3 889$. Trois autres montants forfaitaires bonifient cette rémunération pour les postes de la présidence du conseil des commissaires, celui de la vice-présidence et de la vice-présidente du comité exécutif.

«Le système de jetons de présence ne se retrouve pas dans toutes les commissions scolaires. Ici, c’est la décision qui a été prise», a déclaré de son côté Mylène Godin, responsable des communications à la CSDGS.