Les tendances en cuisine et nutrition font partie du nouveau quotidien de la journaliste Caroline Lacroix, co-animatrice de l’émission L’épicerie sur les ondes de Radio-Canada depuis septembre. La Candiacoise qui présentait le bulletin de nouvelles matinal chez le diffuseur public est emballée par ce nouveau défi alors que l’alimentation «a toujours fait partie de sa vie».
«L’alimentation est tellement importante, soutient Caroline Lacroix Lacroix en entrevue avec Le Reflet. C’est au cœur de la vie de l’être humain. On dit toujours qu’on veut vieillir le plus longtemps possible, mais c’est important de vieillir en santé. C’est là-dessus qu’on doit travailler.»
La nouvelle co-animatrice raconte avoir toujours été intéressée par ce sujet, alors que ses parents et ses grands-parents l’ont souvent informée des bienfaits des ingrédients.
«Dans mon choix de carrière, j’hésitais même entre faire des études en cuisine ou en journalisme», lance-t-elle en riant.
L’épicerie ne sert pas «à faire la morale» aux téléspectateurs, fait remarquer Caroline Lacroix, mais plutôt à les informer en consultant des experts.
«C’est une émission de référence, explique-t-elle. Il y a de la place pour être plus sensibilisé, même si une grande partie de la population l’est déjà. Malheureusement avec l’augmentation du coût de la vie, ce n’est plus aussi facile.»
Elle ne cache pas que son changement d’horaire est «la cerise sur le sundae» de sa nouvelle aventure. Même si sa tête et son cœur voulaient rester auprès de l’équipe matinale, son corps ne voulait plus.
«C’était une dose d’adrénaline incroyable, se rappelle celle qui a débuté sa carrière de reporter en 2004. Les gens qui travaillent le matin, ce sont tous des passionnés de l’information. Il faut que tu le sois pour te lever très tôt.»
Caroline Lacroix et Myriam Fehmiu pendant le tournage de l’émission. (Photo: Gracieuseté Marie-Claude Montambault)
Les tendances évoluent
Les habitudes de consommation ont changé pour le mieux depuis la première diffusion de L’épicerie en 2002, reconnaît Caroline Lacroix.
«Les repas préparés en épicerie ont grandement évolué et se vendent de plus en plus, se réjouit-elle. Ce qui a changé aussi, c’est la façon dont les nutritionnistes parlent d’alimentation. Avant, on pensait qu’il fallait se priver et manger le moins possible, alors que la tendance en nutrition c’est de ne pas se culpabiliser.»
«Il y a un équilibre qui s’est retrouvé au centre du discours et c’est plus facile d’adopter le message», croit-elle.
Celle qui habite Candiac depuis une dizaine d’années reconnait que les agriculteurs en arrachent depuis les dernières années en raison des pertes subies par les changements climatiques. D’ailleurs, elle se désole que le marché biolocal qu’elle aimait fréquenter à Candiac ait mis fin à ses opérations.
«J’aimais bien le contact avec les agriculteurs, souligne-t-elle. Ça nous permettait d’échanger avec eux et comprendre leur réalité.»
La nouvelle saison de L’épicerie abordera entre autres l’alimentation pour les personnes âgées, le prix du panier d’épicerie et les boissons énergisantes.