Les enseignants demandent aux partis de s’engager à réinvestir en éducation

le mercredi 12 septembre 2018

L’Association des professeurs de Lignery qui représente 2200 enseignantes et enseignants de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries profite de la campagne électorale pour réclamer des réinvestissements dans l’école publique.
Ce, dans le cadre d’un vaste mouvement de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) à l’approche des élections provinciales du 1er octobre. Les organisations représentant les profs demandent aux partis politiques de s’engager à «assurer une composition de classe équilibrée et des services suffisants pour les élèves», «reconnaître l’autonomie professionnelle et offrir une charge de travail respectueuse du personnel enseignant» et «accorder aux enseignantes et aux enseignants une rémunération à la hauteur du travail accompli».
Comme les candidats aux élections, les profs utilisent divers médiums pour livrer leur message ; affiches, tracts, site web et publicité. Ils ont aussi lancé une pétition en ligne pour obtenir l’appui de la population à leurs demandes. Mardi, près de 10 000 personnes l’avaient signée.
«Au-delà des vœux pieux, nous voulons amener les partis à se compromettre en précisant leurs engagements et en faisant connaître leurs intentions réelles au regard de l’école publique, de la réussite des élèves et de la profession enseignante, qui doit être valorisée dans son ensemble. Nous voulons voir des mesures portées par une vision globale qui vont au-delà d’annonces électoralistes», a indiqué dans un communiqué Martine Provost, présidente de L’Association des professeurs de Lignery (CSQ).
«Nous avons à cœur d’améliorer le quotidien des enseignantes et enseignants du Québec qui ont une tâche trop lourde et de plus en plus complexe. Ils veulent qu’on parle de ce dont ils ont besoin pour améliorer leur travail au préscolaire, au primaire, au secondaire, à la formation professionnelle et à l’éducation des adultes», a expliqué Josée Scalabrini, présidente de la FSE.