Soyez sur vos gardes et faites attention à cette nouvelle forme de fraude du livreur de colis. Un internaute a partagé sur Facebook la tentative de fraude dont il a été victime. Un prétendu livreur lui a réclamé des frais et a tenté de lui voler sa carte de guichet par un subterfuge.
C’est une histoire abracadabrante, mais voilà qu’une nouvelle forme de fraude semble gagner en popularité. Avec les achats en ligne qui augmentent et les livraisons de colis, certains ont monté un nouveau stratagème.
Érich Laforest a partagé son expérience via cette publication Facebook, alors qu’il a été victime de ce nouveau fléau.
Hier à 18h, un livreur de colis sonne à ma porte. Je reçois quelques colis dans l’année, mais je n’avais pas souvenir d’une commande récente. Le livreur m’indique que je dois couvrir certains frais (1,15$) pour le colis, il a dans sa main une machine Interac. Je présente ma carte, mais la transaction ne fonctionne pas. Il me suggère de vérifier sur mon téléphone si la transaction apparaît sur mon compte. Je quitte le livreur des yeux le temps de récupérer mon téléphone et, en effet, la transaction n’a pas fonctionné. Je redonne ma carte, je refais l’opération et, finalement, le terminal fonctionne, le livreur me donne mon colis et ma carte. J’ai un flash… je revérifie si la transaction apparaît à mon compte et toujours rien. Je regarde ma carte de guichet… ce n’est pas la mienne. Le livreur a échangé ma carte. Heureusement, j’ai eu le temps de téléphoner au service des fraudes de ma caisse pop…. Vigilance les amis…
Les photos ont été prises grâce à la caméra sur sa sonnette intelligente qui se déclenche dès qu’une personne se place devant.
Voici la publication Facebook d’Erich Forest expliquant le modus operandi de la fraude du livreur et des frais réclamés.
Un nouveau modus operandi de fraude
Il y a dans cette nouvelle forme de tentative de fraude bien de beaux ingrédients.
- Le montant demandé est petit. Donc, la personne qui reçoit le paquet est moins sur ses gardes.
- On parle ici de harponnage. La victime est visée et pour la mettre en confiance, son nom et son adresse sont sur l’étiquette. Puis, le livreur laisse le paquet à la personne qui ne se doute de rien. (Pour les curieux, il y avait une chandelle de magasin à 1$ dans le paquet!)
- Le livreur rassure la personne en lui demandant de vérifier si la première transaction à eu lieu. Faisant cela, elle fait croire qu’elle est honnête.
- Pour « simplifier » la 2e transaction, elle s’assure de prendre la carte et la subtilise pour une autre.
Qui plus est, la Covid-19 « aide » le fraudeur, puisqu’il a un prétexte pour porter un masque et donc ne pas être identifiable!
Ce type de fraude fonctionne avec les grandes marques. Un peu comme les courriels d’hameçonnage à l’effigie de Vidéotron, Bell ou Desjardins, alors que les chances que la victime soit cliente de ces entreprises sont grandes.
Dans le pire des cas, le fraudeur n’arrive pas à substituer (donc, voler) la carte et il repart bredouille. L’opération ne lui aura couté qu’une enveloppe et une chandelle sans valeur!
S’il met la main sur une carte de crédit ou Interac valide, il a quelques minutes pour effectuer quelques fraudes.
Conseils pour ne pas se faire frauder
Ces conseils ne sont pas infaillibles, mais, vérifiez toujours le montant avant de taper!
Ne laissez jamais l’autre prendre votre carte pour taper. Tapez vous-même.
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En passant, j’ai une version pour les entreprises, parlez-en à vos patrons!
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