À l’approche de la fermeture définitive de l’usine de GE Power à La Prairie, le maire Donat Serres se dit insatisfait de l’aboutissement des démarches entourant ce dossier.
«Nous aurions aimé avoir la chance de rencontrer le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, pour défendre ces 300 emplois et la protection des brevets québécois reliés à l’expertise développée dans cette usine», a-t-il fait savoir par voie de communiqué.
Le maire rappelle qu’il avait fait cette demande directement à la ministre de l’Économie et vice-première ministre, Dominique Anglade, lors d’une rencontre.
«Malheureusement, ce rendez-vous avec le ministre Moreau n’a jamais eu lieu», déplore-t-il.
«Nous subirons, localement et régionalement, un impact économique négatif très important à la suite de la fermeture de l’usine GE Power.»
-Donat Serres, maire de La Prairie
Donat Serres ajoute qu’il a eu l’occasion de souligner l’importance de ce dossier au premier ministre Philippe Couillard lors du passage de celui-ci à Candiac, le 28 mai. M. Serres a aussi réagi aux propos du président du syndicat national des travailleurs en accessoires électriques SNTAE affilié à la CSN, Hugues Rolland. Ce dernier a indiqué au Reflet que les employés de GE Power sont en proie à un sentiment d’incertitude et de nervosité alors que l’usine doit fermer ses portes aux alentours du 20 juillet.
«Nous sommes très déçus pour les travailleurs qui seront relocalisés ou qui perdront leur emploi. Ce n’est jamais une période facile à vivre et nous sommes désolés que la situation en soit arrivée là», a-t-il ajouté.
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