Halloween : une étrange histoire de fantôme à Saint-Constant

le mercredi 28 octobre 2015

Anick Plourde a répondu à l’invitation du Reflet de témoigner de phénomènes étranges. Voici son histoire.

La principale intéressée ne croyait aux fantômes. C’était avant que des phénomènes étranges se produisent dans son ancienne maison à Saint-Constant en 2008. Des événements qui ont duré trois mois et qu’elle croit liés à sa mère.

«Elle est décédée d’un cancer des poumons en janvier 2007. J’étais très proche d’elle. Au moment de son décès, rien ne s’est produit. Les manifestions ont débuté en août 2008, soit trois mois après la naissance de ma fille», explique celle qui réside maintenant à Delson.

C’est le soir, alors qu’elle était seule avec son bébé – son conjoint travaillant de nuit –  que les événements se sont manifestés dans sa maison construite en 1998.

«Cela a commencé vers 22h. J’étais dans mon lit au deuxième étage. Ma chambre faisait face à la salle de bain. La lumière de cette pièce s’ouvrait. Pourtant, je l’avais bien éteinte. Je me suis dit qu’il y avait un problème avec l’électricité. Cela s’est poursuivi pendant quelques jours», relate-t-elle d’une voix calme et posée.

«Clic»

Les phénomènes ne se limitaient pas uniquement dans la salle de bain.  À côté de celle-ci se trouvait un bureau avec une lampe sur pied, dont l’interrupteur émet un «clic» lorsqu’on le tourne.

«J’entendais clairement le déclic de la lampe et elle s’allumait. Quand j’allais l’éteindre, elle s’ouvrait de nouveau quand je retournais dans mon lit. J’avais très peur, car j’étais seule avec mon enfant», poursuit Mme Plourde.

Un autre soir, les jouets musicaux de sa fille situés dans le salon au rez-de-chaussée se sont mis en marche.

«J’ai été réveillée par leur musique. Je suis allée les éteindre», dit-elle.

Ces trois phénomènes se sont répétés à tour de rôle, mais jamais de manière simultanée et toujours la nuit. 

Devant le miroir

Face à ces manifestations, Anick Plourde s’est demandé si elle n’était pas affectée par la maladie mentale. Elle n’osait parler de ce qu’elle vivait de peur de passer pour une «folle». Seuls des proches étaient au courant et surtout son conjoint qui la croyait et qui a été témoin de ces manifestations, sauf de la dernière.

«Je berçais ma fille dans le salon. La maison était silencieuse. Puis, le robinet d’eau froide du lavabo de la salle de bain du haut s’est soudainement ouvert. L’eau sortait à pleine capacité. Je suis montée fermer le robinet. Je voulais quitter cette maison, même mon conjoint était prêt à déménager», déclare-t-elle.  

Convaincue qu’il s’agissait de sa mère, Anick Plourde s’est rendue un soir dans la salle de bain et s’est adressée à elle à voix haute en fixant le miroir.

«Je savais qu’elle allait m’écouter et me respecter. En regardant le miroir, j’ai crié très fort: «Maman va-t’en! Je suis malheureuse parce que j’ai peur. Je veux continuer de vivre ici», raconte-t-elle.

Par la suite, les manifestations ont cessé. En 2010, la famille a aménagé dans une nouvelle maison à Delson, mais leur départ n’est pas lié à cette étrange histoire.

Dans tous les cas, aucun événement annonciateur (ex.: baisse de la température, sensation d’une présence ou frôlement) ne précédait ces phénomènes.

Le retour du «fantôme»

En mai 2010, alors qu’elle vient de célébrer le 2e anniversaire de sa fille chez elle à Delson, Anick Plourde a de la peine. Son père ne s’est pas présenté pour la fête.

«Dans l’après-midi, j’étais toute seule, mon conjoint avait quitté pour le travail. Je me suis mise à pleurer l’absence de mon père. Il y avait un jouet, une ferme musicale, dans le coin au salon.  La musique de celle-ci a joué une vingtaine de fois. Chaque fois, je l’arrêtais, mais elle repartait», mentionne-t-elle.

Il faut déplacer un curseur pour entendre la mélodie.

«Je suis sûre qu’il s’agissait de ma mère. Je le ressentais. Je lui ai demandé de partir. La musique n’a plus rejoué», affirme-t-elle.