Alouettes de Montréal : Alexandre Gagné honoré à Sainte-Catherine

le mardi 5 décembre 2023

Les Riverains du Collège Charles-Lemoyne ont honoré le champion de la Coupe Grey avec les Alouettes de Montréal, Alexandre Gagné, au Sportium à Sainte-Catherine le 2 décembre.

Lors de la cérémonie, Alexandre Gagné a été surpris par la présentation d’une vidéo diffusée sur l’écran géant. Amis et membres de sa famille l’ont ensuite chaleureusement applaudi pour son exploit.

«C’est tout le temps plaisant d’avoir un hommage, d’avoir marqué un peu mon passage ici», explique Alexandre Gagné en entrevue.

Originaire de Saint-Hubert, l’athlète de 31 ans a étudié au Collège Charles-Lemoyne à Sainte-Catherine, où il a fièrement porté les couleurs de l’équipe de football des Dynamiques. Encore aujourd’hui, il garde un fort sentiment d’appartenance envers son école secondaire. 

«C’est à Charles-Lemoyne que j’ai pu me développer afin de me préparer pour le prochain niveau, explique-t-il. C’est une place où je me sens comme chez moi. Ça me rappelle tellement de beaux souvenirs.»

Lors de son arrivée avec les Dynamiques en 2005, le programme de football était en jeu au point qu’ils étaient prêts à fermer définitivement les livres.

«Sébastien Archambault, un coach que j’ai connu dans le passé, a investi tellement de temps dans le programme juste pour le garder en vie. J’ai vu notre progression durant les cinq ans où j’ai fait partie de l’équipe», commente-t-il.

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Alexandre Gagné portait l’ancien uniforme des Dynamiques.(Photo:Gracieuseté)

Son passage universitaire

De 2012 à 2016, il rejoint l’alignement du Vert & Or de l’université de Sherbrooke où il garde des beaux souvenirs. 

«Je me souviens d’une belle journée de match contre l’Université McGill. Il faisait super beau, puis tout d’un coup à la mi-temps, il s’est mis à tomber d’immenses flocons. Ce qui faisait en sorte qu’à la fin de la partie, on s’est retrouvé avec un pouce de neige et qu’on avait gagné», explique-t-il. C’était drôle parce que les gars faisaient des étoiles dans la neige. C’était tellement un gros contraste entre la première et la deuxième demie.» 

Même s’ils ne se voient plus aussi fréquemment qu’auparavant, ses anciens coéquipiers demeureront ses amis. 

«La chimie d’équipe qu’on avait créée là-bas a donné un sentiment d’appartenance qui fait en sorte qu’on a traversé tellement de choses ensemble. Peu importe quand on se reverra, je sais que ce sera comme si c’était hier», assure l’athlète.

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Alexande portait le numéro 10 lors de son passage avec le Vert & Or.(Photo:Gracieuseté)

 

Finale de la Coupe Grey  

Le centre-arrière a remporté la première Coupe Grey de sa carrière le 19 novembre à Hamilton grâce à une victoire des Alouettes contre les Blue Bombers de Winnipeg.

«J’étais un peu nerveux quand je suis arrivé au stade», raconte-t-il. C’était excitant quand on a vu Philipot Tyson marquer et réaliser en regardant le cadran qu’il restait 13 secondes. On savait que ce n’était pas fini, mais on savait aussi qu’on avait de très bonnes chances de gagner. Une semaine après, on ne réalisait pas encore vraiment qu’on était champion.»,

Puis, le 20 novembre, il a célébré lors de la parade dans le centre-ville de Montréal.  

«J’ai eu la chance d’avoir ma femme avec moi et mon petit garçon de 10 ans dans l’autobus. En revenant dans l’auto, mon fils me disait que c’était la plus belle journée de sa vie. Être capable de le vivre avec eux, c’est extraordinaire», confie-t-il.

Les partisans ont attendu 10 ans avant de revoir à nouveau la Coupe Grey parader à Montréal.

«L’équipe a tellement eu de beaux hauts dans le passé. Ç’a été plus difficile après le départ d’Anthony Calvillo. Être capable de redonner à l’organisation et de le vivre avec les coéquipiers, est assez exceptionnelle», souligne-t-il. 
 

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Il lève la Coupe Grey lors de la 110e finale à Hamilton.(Photo:Gracieuseté)

La saison prochaine, Alexandre Gagné en sera à sa 4e année avec les Alouettes. Il vise une deuxième coupe consécutive. 
«L’idée est de garder le plus de joueurs possible, de 80 à 90%, pour qu’on n’ait à recréer nécessairement tout cette chimie», conclut-il.