Au Québec, on compte 2,3 lits par 1 000 habitants. En Montérégie-Ouest, ce chiffre tombe à un. À titre de comparaison, le chiffre est de 2,2 en Montérégie-Centre et de 1,6 en Montérégie-Est.
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Plus de lits à Anna-Laberge l’année prochaine
Il y a un manque à gagner, ce qui justifie qu’un hôpital de 404 lits soit en construction à Vaudreuil-Doron.
L’Hôpital Anna-Laberge est aussi à augmenter sa capacité d’accueil avec la construction d’un complexe modulaire qui permettra, en janvier 2024, d’aménager 25 lits de courte durée en chambre privée, dont 5 lits brefs pour des patients aux prises avec des ennuis de santé mentale qui pourront compter sur le soutient d’équipe de professionnels dédiés. On y trouvera également 10 lits pour des hospitalisations de 48 heures ou moins sous la gouverne du personnel de l’urgence.
«Ça va avoir un impact direct sur la fluidité de l’hôpital [dont à l’urgence]», se réjouit Éric St-Onge, directeur des activités hospitalières.
Entre-temps, le 28 février, l’administration a ouvert 10 lits de débordement pour aider à combler des besoins.
Des lits fermés l’an passé
Rien pour aider la situation, l’Hôpital Anna-Laberge a dû fermer 41 lits, il y a un an, en raison de la pénurie de main-d’œuvre. La moitié ont rouvert à l’été dernier et il est prévu d’en rouvrir dix autres d’ici la fin avril.
Redonner ses lettres de noblesse
Questionné sur la réputation de l’hôpital qui en prend pour son rhume ces dernières années, M. St-Onge a voulu se faire rassurant.
«Je connais bien l’hôpital. J’ai fait presque toute ma carrière ici dans différents postes et je veux redonner à l’hôpital. On sait sur quoi travailler et on sait sur quoi on va travailler. On va développer ce qui s’est un peu perdu depuis le temps, soit un sentiment d’appartenance fort pour redonner les lettres de noblesse à cet hôpital qui était en haute estime dans la population de Jardins-Roussillon. On va le faire avec tout le monde et la communauté.»
À l’urgence pour une urgence
La direction de l’Hôpital Anna-Laberge rappelle que l’urgence doit être utilisée seulement pour des ennuis de santé qui nécessitent une intervention immédiate.
«À titre indicatif, dans les derniers mois, 52 % des visites à l’urgence étaient des priorités 4 (moins urgent) et des priorités 5 (non urgent)», rapporte Catherine Brousseau, conseillère en communication au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest.
Les alternatives peuvent être le CLSC, un médecin de famille ou un pharmacien, par exemple.
