Hyundai Elantra 2020 : la médaille de bronze

le jeudi 27 juin 2019


Article par Germain Goyerr

La Hyundai Elantra est l’un des véhicules les plus vendus au Québec. Et ce n’est pas pour rien. En 2018, malgré un recul de 10% par rapport à 2017, Hyundai n’a vendu rien de moins que 14 400 Elantra. Si c’est moins que la Honda Civic et la Toyota Corolla, il n’en demeure pas moins qu’elle figure au quatrième rang des véhicules les plus populaires dans la province .

En plus de compter sur un véhicule de qualité similaire à celle des concurrentes japonaises, Hyundai mise sur du marketing offensif. Et ça, ça passe entre autres par Guillaume Lemay-Thivierge, le porte-parole de la marque coréenne.

Moteur 2,0 L suffisant Sous le capot de l’Elantra, on retrouve un moteur à quatre cylindres de 2,0 L qui développe 147 chevaux et 132 livres-pied. Pour 2020, on dit au revoir à la transmission automatique à six rapports. On a plutôt droit à une boîte à variation continue. On espère qu’elle sera aussi efficace que celle qu’elle remplace. Pour les conducteurs qui sont inconditionnels des trois pédales, une boîte manuelle à six rapports demeure également proposée. Au chapitre des performances, on est loin d’être décoiffé. En revanche, il serait malhonnête d’affirmer que cette berline manque de souffle.

On ne peut passer sous silence les ennuis que Hyundai a connus au cours des dernières années avec son moteur à quatre cylindres de 1,8 L. On espère sincèrement que le 2,0 L ne sera pas victime des mêmes ratés de conception.

Bien que certains louangent aveuglément les voitures japonaises, force est d’admettre que les coréennes ne sont pas les seules à être imparfaites. Faisons simplement référence à l’essence qui se mélange dans l’huile du moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,5 que l’on retrouve notamment chez Honda.

Une version de base plus chère Auparavant étiquetée à partir de 15 999 $, l’Elantra de base affiche désormais un prix dépassant légèrement 17 000 $.

Moyennant quelques milliers de dollars supplémentaires, on peut obtenir la version Sport de l’Elantra berline. Une version à hayon, baptisée GT, existe aussi. Pour les amateurs de performances, cette dernière est déclinée en version GT N Line pour un peu plus de 27 000 $.

Avec celles-ci, on tente d’aller jouer dans les plates-bandes de la sportivité, mais ce n’est pas demain la veille que les Volkswagen GTI et GLI seront déstabilisées…

Planche de bord ergonomique Si dans certaines voitures on se casse le bicycle pour faire passer le design de la dernière heure avant l’ergonomie, ce n’est pas le cas dans l’Elantra. Non seulement son système d’infodivertissement est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, mais il est aussi complet et vraiment facile à manipuler. Mais ce n’est pas tout! Bien que ça puisse paraître bête, on a tout simplement aligné les boutons sur la planche de bord. Sur le volant aussi, les commandes sont faciles à atteindre. Ce n’est pas très beau, mais c’est tellement fonctionnel.

L’ergonomie ne s’arrête pas là. Au cours de l’essai routier, on a été à même de constater que la position de conduite était franchement intéressante et que tout était à portée de main. Une fois de plus, chapeau!

La sécurité a un prix Pour obtenir les éléments de sécurité active, il faut minimalement opter pour la version Preferred dont le prix dépasse légèrement 20 500 $. L’ensemble de sécurité comprend l’assistance à l’évitement de collision frontale, l’alerte de collision frontale imminente, l’assistance au maintien de voie, l’alerte de franchissement de voie et l’alerte de collision dans l’angle mort avec alerte de collision transversale arrière.

Manque de valeur ajoutée Ce serait un euphémisme que d’affirmer que la concurrence est féroce dans le segment des compactes. La clé, c’est de se démarquer. Et ça, Mazda et Toyota l’ont compris. Alors que Subaru était le seul constructeur à proposer une compacte avec le rouage intégral, Mazda est arrivé comme un chien dans un jeu de quilles. Du côté de Toyota, on propose pour 2020 une version hybride de la très populaire Corolla.

Malheureusement, chez Hyundai, on n’offre rien de plus que la concurrence.