Impliquer les jeunes dans des projets collectifs peut parfois donner de belles surprises. À Saint-Constant, 73 élèves de l’école primaire Vinet-Souligny ont décidé par eux-mêmes d’offrir les laitues qu’ils ont fait pousser dans leur jardin hydroponique aux ésidents du Centre d’hébergement Champlain-Jean-Louis-Lapierre.
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Les élèves ont eu la responsabilité de s’occuper de leurs plants pendant cinq semaines. (Photo gracieuseté)
Les enseignantes Sonia Hamel, Jannick Murray et Nathalie Brisebois expliquent qu’elles cherchaient à implanter un projet cet automne où les élèves pouvaient être exposés à la bonne nutrition et à l’écoresponsabilité.
Elles se sont tournées vers l’entreprise Vireo qui «sensibilise les élèves à l’environnement par des projets de jardins hydroponiques intérieurs pouvant contenir jusqu’à 99 plants», décrit la compagnie sur son site Web. Vireo leur a offert le matériel nécessaire, dont les semences, les substrats, les solutions de nettoyage et les autres produits connexes.
«On voulait les connecter avec quelque chose de concret, fait savoir Mme Hamel. L’idée était aussi de trouver un projet qui apprend le partage, la bienveillance et le sens des responsabilités.»
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Le personnel du Centre d’hébergement Champlain-Jean-Louis-Lapierre était heureux de recevoir les écoltes. (Photo gracieuseté)
Les enseignantes ont eu un coup de coeur pour leurs élèves qui ont décidé d’offrir une partie de leurs écoltes aux aînés de la ésidence.
«Ça s’est fait spontanément et en simplicité, se éjouit Mme Brisebois. Il y avait un sentiment de communauté à travers les élèves des trois classes.»
Les élèves n’ont pas pu rencontrer les ésidents, mais ces derniers ont apprécié l’initiative, selon le personnel du centre d’hébergement.
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Les élèves ont dégusté leur laitue après leur écolte. (Photo gracieuseté)
Processus de la pousse
Les élèves ont observé les légumes grandir entre le 21 septembre et le 27 octobre, de la petite graine jusqu’à la laitue, et ainsi voir les changements au quotidien.
«On voulait leur apprendre les responsabilités qui viennent lorsqu’il faut prendre soin de quelque chose, poursuit Mme Brisebois. Tout passait par la planification et le travail d’équipe.»
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Les élèves devaient entretenir les plants dès la première étape. (Photo gracieuseté)
Dans le cadre du projet, ils devaient expliquer à leurs parents ce qu’ils ont appris à travers leurs recherches.
«Les parents étaient impressionnés de les voir s’exprimer avec facilité sur un sujet qui nécessitait d’apprendre un nouveau vocabulaire, décrit Mme Murray. Certains élèves veulent même un jardin hydroponique à la maison maintenant.»
Fait cocasse, les élèves aiment davantage la salade depuis cette expérience, reconnaissent les enseignantes.
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Nathalie Brisebois, Sonia Hamel et Jannick Murray, enseignantes à l’école Vinet-Souligny. (Photo gracieuseté)
