Jérimy Daniel termine sa saison en grand

le mardi 4 octobre 2016

Jérimy Daniel a conclu sa première année complète au sein du Canadian Touring Car Championship à la 3e place au classement général. Le pilote de Candiac se dit «extrêmement satisfait» de son expérience, lui qui visait une place dans le top 5.

Au volant de sa Porsche Cayman S, il a cumulé 1651 points, soit près d’une centaine de plus que son plus proche poursuivant et 200 de moins que le gagnant. Le jeune homme de 23 ans a fini sa saison en force en remportant la dernière course du championnat, dimanche, à Calabogie en Ontario.  

«Nous sommes heureux d’autant plus que c’est avec une voiture récente que nous avons développée, affirme-t-il. Elle est extrêmement rapide et hyper fiable.»

Parmi ses moments marquants de sa saison, il note ses deux victoires à Calabogie, remportées sous la pluie, ainsi que sa 3e place au Grand Prix de Trois-Rivières devant son entourage.

Compétiteur dans l’âme, le pilote ne peut toutefois s’empêcher de penser à sa 13e course, le 4 septembre, à Bowmanville en Ontario, la seule épreuve qu’il n’a pas complété cette saison.

«J’ai eu un accrochage avec une autre voiture, explique-t-il. J’aurais pu finir au 2e rang au classement général. Ç’a eu un impact sur les points, ça m’a coûté une place.»

Il demeure néanmoins satisfait du résultat et est confiant en ses chances d’améliorer ses exploits en 2017.  

«Il y a encore quelques réglages à faire pour être à égalité avec d’autres pilotes, mais ça s’enligne bien pour la suite», fait-il savoir.

Le Candiacois a non seulement de grandes ambitions en termes de pilotage, mais également sur le plan technique.

«Mon intention est de bâtir une deuxième voiture comme la mienne pour un autre pilote qui courserait contre moi sur le circuit, indique-t-il. Nous voulons offrir nos services comme équipe.»

Bien au fait des nombreuses heures de préparation que demandent les courses en touring, Jérimy Daniel et son équipe sont prêts à relever ce défi.

«En dehors des week-ends de course, on travaille constamment sur la voiture, mentionne celui qui a fait l’acquisition de sa Porsche avec son père. Je suis fatigué, mais ça en vaut vraiment la peine.»