Josée Lavigueur invite les gens à bouger afin d’aider les hôpitaux

le jeudi 21 juillet 2022

Josée Lavigueur est porte-parole du Défi des générations depuis ses débuts en 2015 et son enthousiasme pour l’événement est toujours aussi vigoureux. Pour cette collecte de fonds dédiée aux hôpitaux de la province, dont Pierre-Boucher et Charles-Le Moyne à Longueuil et Anna-Laberge à Châteauguay, la porte-parole s’est confiée en cinq questions à Gravité Média.

Vous êtes porte-parole du Défis des générations depuis ses débuts en 2015. Pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste cet événement?

Le Défi des générations, le mot le dit : on s’adresse à tout le monde. On utilise des petits ou grands défis d’activité physique comme bougie d’allumage afin d’aider nos hôpitaux qui en ont besoin plus que jamais. En même temps, on veut sensibiliser les gens à bouger, parce que je le dis tout le temps : bouger, c’est la santé, c’est mettre la chance de notre côté.

Est-ce que le format revient à sa formule d’avant la pandémie?

Non, la formule créée pour la pandémie est la nouvelle formule. Avant, on se faisait un moment où l’on se rassemblait pour des parcours de marche, de 1, 5 ou 10 kilomètres. Là, ça se fait tout l’été jusqu’au 24 septembre. On peut contribuer de deux façons : soit en se créant un défi soi-même, soit en allant chercher des dons pour l’hôpital de son choix. Et ça c’est vraiment chouette, de pouvoir choisir la fondation de l’hôpital de notre région.

Pourquoi cette cause demeure-t-elle importante pour vous?

Les hôpitaux, qu’on le veuille ou non, font partie de nos communautés et même si on ne souhaite pas en avoir recours, on a tous besoin d’avoir un hôpital disponible et efficace. Dans mon cas, j’y ai vécu mes plus grands moments de joie, avec la naissance de mes filles, mais également mes plus grands chagrins, lorsque j’ai perdu mon papa.

J’ai passé quelques jours d’une grande intensité à son chevet et j’ai pu constater le dévouement du personnel, des gens entièrement humains, qui font constater à quel point c’est une vocation pour eux. Alors si l’on peut faire une différence, moi je lève la main et j’appuie.

Quel défi souhaitez-vous relever cette année et combien d’argent voulez-vous amasser?

J’ai choisi comme défi de gravir au moins 10 sommets de montagnes différentes au Québec. Je suis souvent en Estrie, mais plutôt que de seulement faire le mont Orford, je me lance le défi d’aller explorer d’autres montagnes. J’aime beaucoup la randonnée et j’ai toujours dit qu’il faut trouver des activités physiques qui nous font plaisir, qui nous allume, donc j’ai donné l’exemple. L’objectif est d’amasser 2000$.

Comment pouvez-vous convaincre les gens de participer au Défi des générations ou de donner?

Dans nos vies, on va tous bien vite, là on est au cœur de l’été, on ne veut rien manquer. Moi je dis : arrêtez-vous quelques minutes et réalisez à quel point la vie est belle et que la santé est importante.

Il n’y a pas de petits défis ou de petits dons. Une dame m’a écrit pour me dire que son défi est de marcher tous les jours avec son mari. J’adore ça, parce que c’est simple et que ça pourrait avoir un grand impact. Et si jamais vous êtes toujours indécis, venez visiter ma page Facebook, j’ai toujours des trucs pour bouger!