La Constantine Isabelle Pomerleau n’est plus

le mardi 20 avril 2021

Connue pour son implication dans le droit à l’accompagnement pendant ses traitements de chimiothérapie en temps de pandémie, la Constantine Isabelle Pomerleau n’est plus. Atteinte d’un cancer colorectal métastatique détecté en juillet, la femme de 51 ans s’est éteinte le 4 avril. 

Elle laisse dans le deuil son mari Alain Gingras, ses enfants Sarah, William et Élodie ainsi que ses petits-enfants Alexia, Eva et Sophia, notamment. En raison de la pandémie, son service funéraire a eu lieu en privé, le 16 avril.

«La famille tient à remercier le personnel du Centre d’hébergement en soins palliatifs de La Prairie pour son soutien et les bons soins prodigués», peut-on lire dans l’avis de décès.

Plusieurs personnes ont offert leurs sympathies à la famille sur Facebook, soulignant le parcours inspirant de la Constantine.

«J’ai côtoyé Isabelle au travail durant ses années à l hôpital, une femme forte, inspirante toujours souriante. Mes pensées sont avec vous durant ces moments difficiles», a écrit l’une d’entres eux.

«Un ange veillera sur vous! Toutes mes sympathies à tous ceux et celles qui étaient proches de cette femme exceptionnelle qui sera longtemps dans nos souvenirs. Repose en paix chère Isabelle», commente une autre.

Rappel

Mme Pomerleau s’est battue sur deux fronts au cours de la dernière année, alors qu’elle a pris la parole publiquement à plusieurs reprises, revendiquant le droit d’être accompagnée de son mari pour ses traitements en oncologie.

«Je ne peux pas croire que je vais être obligée de vivre les moments les plus difficiles de ma vie sans quelqu’un à mes côtés qui tient ma main», avait notamment écrit Mme Pomerleau dans un premier cri du cœur publié sur sa page Facebook, le 30 août.

À l’annonce de son diagnostic, les médecins lui donnaient deux ans à vivre, avait-elle indiqué lors de son entrevue avec le Journal.

Recontactée en janvier, Mme Pomerleau avait affirmé que son état se détériorait. Elle affrontait «un traitement à la fois», avait-elle dit, en espérant que son état s’améliore.