Le danseur et chorégraphe Alex Francoeur, de Saint-Constant, est heureux de pouvoir contribuer, à sa manière, à la démocratisation de la danse pour le grand public.
« Au Québec, le talent a toujours été présent, les danseurs à l’interne le savaient, partout à travers le monde, on a toujours rayonné à l’international. Mais maintenant, c’est accessible au grand public en grande partie grâce à Révolution qui est venu aider », dit celui qui voit des danseurs québécois évoluer et grandir partout sur la planète.
Celui qui a tant la danse à cœur se réjouit de voir cette popularité et d’y contribuer. Avec la convention DJAM, un événement de danse à Saint-Constant qui rassemble des danseurs de tous âges afin qu’ils puissent apprendre et s’amuser tout en repoussant leurs limites, il offre une opportunité aux jeunes et à la relève de briller, de découvrir cette passion.
« Pour qu’eux aussi à leur tour puisse profiter de ce métier-là, de ces ressources-là. C’est vraiment le fun de pouvoir voir ces petits yeux briller. De dire que moi, ce que je n’ai pas eu jeune, je peux le créer pour ces jeunes-là », ajoute Alex Francoeur, qui vit à temps plein de la danse depuis près de 15 ans.
Offrir la chance à tous
Le chorégraphe, qui multiplie les projets passionnants, a foulé les planchers de danse à 9 ans pour la première fois. À cette époque, peu de garçons dansaient comme il le faisait.
« J’étais le seul gars pendant longtemps, je n’avais pas de modèle. Mais mon professeur Patrick Petit a été un mentor pour moi et aujourd’hui, quand je vois de jeunes garçons venir danser, j’ouvre grandes mes ailes pour les accueillir, je souhaite faire une différence pour eux et donner les outils nécessaires », explique celui qui recevra un autre grand de la danse à l’occasion de DJAM, en novembre.
« J’ai réussi à faire venir le chorégraphe associé de Taylor Swift, Jeremy Hudson. Il travaille présentement avec elle et il a accepté tout de suite. Ça m’a touché », évoque, fébrile, celui qui jongle avec les nombreux projets. Je fais des heures supplémentaires pour DJAM, pour faire rayonner tout le monde dans le cadre de cette quatrième édition », avoue celui qui travaille déjà sur la cinquième présentation en 2025.
« Je suis content que l’engouement soit toujours là. Maintenant, il y a des chorégraphes de partout qui veulent prendre part à DJAM », se réjouit Alex Francoeur qui sera en compétition à Révolution ce dimanche, 29 septembre, devant Mel Charlot, l’une des trois juges. Celle-ci sera à son tour à DJAM, les 23 et 24 novembre au Centre municipal, 330, rue Wilfrid-Lamarche à Saint-Constant.
