La médaille de Kim Boutin vue par une patineuse de Candiac

le jeudi 10 février 2022

La récente médaille de bronze de la patineuse de vitesse courte piste Kim Boutin aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin a inspiré l’athlète de la relève Anne-Clara Belley, qui veut continuer de travailler fort pour possiblement vivre les mêmes moments dans quatre ans.

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Celle qui fait partie de l’équipe canadienne junior de patinage de vitesse courte piste était heureuse de la victoire de sa compatriote à l’épreuve du 500 m, le 7 février.

«Tous les matins cette semaine, je me suis levée à 6h pour visionner les compétitions de patinage de vitesse, indique la jeune Candiacoise. C’est stressant, puisqu’on veut vraiment que nos athlètes fassent bonne figure.»

Cette médaille lui a donné des frissons, puisqu’elle pourrait être dans cette situation dans quatre ans aux Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026.

«C’est sû qu’on essaie de ne pas trop y penser, mais ça reste un objectif», confie la jeune athlète de 18 ans.

Même si la patineuse a pu célébrer la victoire de Kim Boutin, elle a également pu ressentir la détresse de cette dernière lorsqu’elle a chuté au dernier tour des qualifications de l’épreuve du 1 000 m.

D’ailleurs, elle louange sa coéquipière d’entraînement d’avoir été en mesure de surmonter ses émotions et d’obtenir le 2e meilleur temps à la demi-finale du relais féminin.

«Il faut avoir la force de se relever et d’oublier la course qui a mal été, soutient celle qui a déjà vécu l’expérience plus jeune, au Championnat canadien de l’est. Il faut passer à autre chose et tout donner sur la glace.»

Anne-Clara Belley s’entraîne présentement au Centre national canadien de patinage de vitesse courte piste à l’aréna Maurice-Richard en vue des Mondiaux juniors qui auront lieu en Pologne du 4 au 6 mars.

Celle qui n’a pas participé à une course depuis le mois de novembre est motivée de renouer avec la compétition, notamment après avoir regardé ses coéquipières en Chine. D’ailleurs, la patineuse olympique de 18 ans Florence Brunelle fera également partie de la sélection junior qui patinera en Europe. Son expérience olympique sera favorable pour l’équipe, fait savoir la Candiacoise.

Celle-ci explique qu’elle visionne les courses de ses adversaires pour élaborer des stratégies selon le contexte.

«C’est une grosse partie du sport de regarder les meilleurs, souligne-t-elle. C’est important de s’inspirer d’eux.»

Reprises vidéo

Lors des épreuves de patinage de vitesse cette semaine, le juge vidéo a dû se présenter à son écran à plusieurs reprises afin de décerner des pénalités sur des dépassements ou des contacts illégaux. Une pratique qui est fréquente à tous les niveaux, selon la patineuse native de Candiac.

«Ils ont plusieurs angles pour prendre la meilleure décision possible, estime-t-elle. C’est sû qu’il y a des décisions qu’on aime moins, mais on ne peut pas juger de ce que l’arbitre décide.»