Québec s’apprête à donner son aval pour la construction d’une nouvelle école primaire à Saint-Philippe. L’édifice de deux à trois étages, au coût d’une douzaine de millions, sera construit à côté de l’école des Moussaillons. Si tout se déroule comme prévu, quelque 475 élèves y entreront pour la rentrée de septembre 2016.
Si les élus de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) ont voté à l’unanimité pour l’emplacement du nouveau bâtiment, leur choix a été guidé par la nécessité d’agir rapidement dans le dossier.
«Ce n’est pas la solution idéale, mais compte tenu des circonstances, il fallait agir. On souhaitait que l’école soit un peu plus proche de Saint-Mathieu. Mais cela n’était pas réalisable en raison des problématiques liées au zonage», a déclaré la présidente de la CSDGS, Marie-Louise Kerneïs, en parlant des terrains proposés à la commission scolaire.
Mme Kerneïs reconnaît que l’édification de la future école amputera une partie de la cour des Moussaillons.
«On avait une école avec une grande cour qu’on vient de réduire. On va se retrouver avec une superficie d’une cour d’école ressemblant à celles des écoles de milieu urbain», ajoute-t-elle.
Questionnée à savoir pourquoi ne pas procéder à l’agrandissement des Moussaillons, la présidente de la CSDGS déclare: «Nous voulons une école de dimension humaine avec une offre de services qui peut être différente des autres écoles.»
Elle indique que la Ville de Saint-Philippe collabore au projet concernant, entre autres, l’aménagement du stationnement et du débarcadère.
La future école comportera trois classes de maternelle et 18 classes pouvant accueillir les élèves de la 1re à la 6e année. Environ 80% de sa clientèle proviendrait de Saint-Philippe, et les autres de Saint-Mathieu.
Délais
Selon Marie-Louise Kerneïs, Québec devait annoncer la nouvelle à la fin mai. Elle ne craint pas que le gouvernement fasse marche arrière. Et si l’annonce devait être reportée, il serait encore possible que le nouvel édifice soit prêt pour septembre 2016.
«La construction d’une école, c’est 42 semaines. Notre dossier est tout à fait justifié au ministère de l’Éducation. On est en attente de l’autorisation du Conseil du trésor», dit-elle.
