Thérèse Brousseau, une auteure de Châteauguay, a jonglé avec les mots au coeur de la pandémie, en 2020. La femme de 94 ans voit aujourd’hui son nom inscrit en couverture d’un recueil de poèmes.
«Ça fait longtemps qu’elle écrit la poésie, depuis les années 1990. À son âge, c’est impressionnant qu’elle soit capable de réaliser son rêve et ait la présence d’écrire cela», affirme la fille de Mme Brousseau, France Germain. Joies et beautés poèmes du quotidien comprend 89 poèmes, dont une vingtaine composée durant les premières vagues de la crise sanitaire. En entrevue, l’auteure lit quelques créations de son recueil. Thérèse Brousseau commence avec deux poèmes écrits pour ses enfants. Elle lit avec son cœur, les pauses aux bons endroits. Puis, elle poursuit avec la lecture d’un poème sur la pandémie. Chante mon cœur parle d’espérance de jours meilleurs. Pour ce poème, les pensées de la nonagénaire se tournent également vers les personnes dont le virus a emporté un être cher. «Les familles ont peine à se consoler-Elles doivent réapprendre à vivre et à aimer», écrit-elle. Les poèmes traitent «de beaucoup de sujets», mentionne l’écrivaine avant d’énumérer certains titres, dont Les larmes du réfugié, Les pleurs du nourrisson, Les feuilles et L’ouragan.
L’ouvrage est disponible dans les succursales des Librairies Boyer de Châteauguay, Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield ainsi que chez Uniprix à Châteauguay.
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Projets d’écriture
Thérèse Brousseau possède plusieurs projets d’écriture dans ses tiroirs. Elle songe déjà à la rédaction d’une suite à l’ouvrage Joies et beautés poèmes du quotidien. «Je compose encore. Tant et aussi longtemps que je vais avoir ma tête, je vais composer. J’aime ça», dit-elle. «Elle a assez de matériel pour en écrire un autre (recueil)», renchérit sa fille. L’auteure compte également poursuivre la rédaction d’un mini-roman.
