La visite hebdomadaire dans les épiceries peut parfois être frustrante alors que plusieurs tablettes des commerces de la région sont vides. Au Conseil canadien du commerce de détail, on assure toutefois que la situation n’est pas spécifique à la région et que les tablettes vides sont surtout le résultat de délais causés par une pénurie de main-d’œuvre à divers paliers de la chaîne d’approvisionnement.
Si la nourriture pour chats ou les nouilles aux œufs se font plutôt rares sur les tablettes des épiceries, ce n’est pas parce qu’il y a une pénurie de nourriture, insiste Francis Mailly, directeur des relations gouvernementales au Conseil canadien du commerce de détail.
Ce sont simplement des exemples parmi tant d’autres des conséquences de la difficulté à trouver des travailleurs, un problème qui touche plusieurs secteurs à l’heure actuelle.
«La principale explication des tablettes vides, ce sont des délais autant nationaux qu’internationaux liés principalement aux enjeux de main-d’œuvre», assure M. Mailly.
«Que ce soit au niveau de la transformation, du centre de distribution ou parfois même de l’épicerie elle-même, s’il manque de bras, ça fait que certains produits sont manquants. Ce n’est rien de spécifique à la Rive-Sud ou au grand Longueuil», ajoute ce dernier.
Il soutient par ailleurs que le phénomène est parfois causé par un enjeu d’emballage, où un contenant qui n’existe plus «bousille l’ensemble de l’œuvre».
Situation spécifique des céréales
C’est dans la rangée des céréales que les tablettes vides sont les plus marquantes, alors que dans certains cas, il n’y a rien du plancher jusqu’à l’étage du haut.
M. Mailly explique qu’il s’agit d’une situation spécifique, alors qu’il y a eu une grève chez Kellogg’s, terminée depuis décembre 2021.
«La chaîne a été coupée pendant un bon moment, alors le temps qu’elle se replace comme il se doit, ça peut prendre quelque temps avant de revenir comme c’était», indique-t-il.
