La Ville de La Prairie demande à l’Assemblée nationale de planifier de manière exhaustive l’abandon dans les plus brefs délais du gaz naturel dans les bâtiments ésidentiels, commerciaux et institutionnels, a-t-elle annoncé en séance du conseil municipal, le 4 juillet.
La Ville veut faire sa part afin d’atteindre la cible provinciale de zéro émission de gaz à effet de serre prévue pour 2050. Pour ce faire, elle a besoin du soutien du gouvernement, notamment en interdisant le raccordement et l’installation d’un appareil de chauffage au gaz naturel dans les nouvelles constructions ésidentielles, commerciales et institutionnelles.
De plus, elle voudrait imposer l’abandon progressif des appareils de chauffage au gaz naturel pour l’ensemble du secteur des bâtiments ésidentiels, commerciaux et institutionnels en interdisant le renouvellement des équipements au gaz au plus tard en 2025.
Le conseil municipal demande également au gouvernement qu’il intervienne en soutenant publiquement et financièrement les municipalités engagées pour le climat qui annoncent leur intention de églementer de manière à éduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.
La Ville souhaite que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et la MRC de Roussillon adoptent leur propre ésolution à cet effet.
Cette demande fait écho à celle de la Ville de Montréal qui a annoncé que tous les nouveaux bâtiments devront être carboneutres d’ici 2025. La mairesse Valérie Plante avait également abordé la décarbonation des bâtiments lors de la 2e édition du Sommet Climat Montréal, les 10 et 11 mai dernier.