De passage cet après-midi à Sainte-Catherine dans le cadre d’une tournée des villes de la province, le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) François Legault a martelé son message: le gouvernement se doit de créer de la richesse en soutenant les entreprises.
«Ce qu’on veut à la CAQ, c’est d’augmenter les investissements des entreprises de 60% au Québec pour être comparable avec le reste de l’Amérique du Nord. Le gouvernement doit s’impliquer davantage via sa filiale d’Investissement Québec», a souligné à TC Media le chef de la CAQ.
Ce dernier, qui a eu un entretien privé avec la mairesse Jocelyne Bates, a vanté le potentiel économique de Sainte-Catherine.
«On convenait tous les deux que ce potentiel énorme n’est pas exploité. Pourtant, on retrouve des terrains [propices au développement] le long de la Voie maritime du Saint-Laurent au confluent de l’autoroute 30, sans parler des infrastructures ferroviaires déjà présentes. Il y a un potentiel pour attirer des compagnies manufacturières. On doit encourager les parcs industriels, dont celui de Sainte-Catherine», a-t-il mentionné.
Lors de son passage, François Legault s’en allait visiter les installations de Cascades à Candiac.
«La dernière usine de Cascades a été démarrée dans l’état de New York parce que les tarifs d’électricité étaient plus bas que ceux du Québec. C’est inacceptable. D’autant plus que cette électricité de l’état de New York vient d’Hydro-Québec! Il faut être beaucoup plus dynamique pour attirer des investissements. Fierté et prospérité vont ensemble. Il faut se donner les moyens de nos ambitions», a soutenu le chef du deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale.
Richesse avant souveraineté
François Legault, qui a occupé divers postes ministériels au sein du Parti québécois, a profité de l’occasion pour décocher des flèches à l’égard des souverainistes en indiquant que la priorité pour le Québec était de créer de l’emploi et non de faire la souveraineté.
«J’ai été au PQ et par fierté j’ai été souverainiste. Aujourd’hui, à la CAQ on est nationaliste. Un Québec fort à l’intérieur du Canada: c’est le message que je veux passer partout au Québec. Je veux, dans deux ans, être le premier ministre du développement économique au Québec», a affirmé le principal intéressé.
