La Santé publique prône le gros bon sens

le lundi 5 décembre 2022

Devant le cocktail épicé de virus, le mois de décembre s’annonce difficile. Le directeur national de la santé publique, Dr Luc Boileau, a fait une sortie lundi après-midi pour appeler la population à la prudence et au civisme.

Le VRS, l’influenza et la COVID préoccupent les différents experts. Le premier virus pourrait avoir atteint son pic tandis que le second aura encore une transmission élevée, au moins pour les deux prochaines semaines. Les variants BQ1 et BQ1.1 de la COVID permettent de prétendre à une nouvelle vague de contamination.

À 20 jours de Noël, le Dr Luc Boileau a parlé de l’importance d’appliquer les gestes barrières. Notamment le port du masque dans les endroits achalandés. «Ce n’est pas juste une question de COVID, mais aussi d’influenza, a-t-il spécifié. C’est une question de civisme. Pour se protéger de l’attraper, mais aussi de le donner aux autres.»

Questionné sur le port du masque dans les écoles, des milieux dans lesquels on constate un taux d’absence entre 5 et 15 % des élèves, le directeur national de la santé publique a refusé d’exiger le port du couvre-visage. Il est cependant fortement recommandé, pour les élèves et le personnel, qui reviennent d’un épisode de fièvre, qui tousse ou qui ont une congestion. Il a ajouté que les élèves devaient pouvoir le porter sans pression s’ils le désiraient également. 

Parlant de symptômes, il est recommandé d’éviter les endroits publics et partys de bureau en présence de fièvre. Et même si les symptômes semblent avoir diminués subitement. «On reste prudent, avertir Dr Boileau. C’est une question de bon sens commun. De bonne approche syndromique. De gros bons sens. On continue d’appliquer les mesures de base.»

L’addition de ces petits gestes contribueraient à freiner la propagation des virus. 

Vaccination

Le directeur national de la santé publique a profité de sa sortie pour réitérer son invitation à la vaccination. Tant pour la COVID que pour la grippe. Celui-ci est désormais gratuit pour l’ensemble de la population. Dr Boileau a cependant noté les populations les plus vulnérables, les gens de 60 ans et plus, les malades chroniques et les femmes enceintes entre autres, à se faire vacciner.

Son taux d’efficacité se situerait autour de 50 %, ce qui serait très bien.