La SPCA Roussillon à capacité maximale d’«animaux exotiques»

le mercredi 25 août 2021

Les lapins, rats, cochons d’Inde, oiseaux et autres petits animaux catégorisés exotiques à la SPCA Roussillon sont nombreux présentement. Le refuge dit avoir atteint sa capacité maximale et est en besoin criant de familles d’accueil. 

Geneviève Boulet, responsable de ce département à la SPCA, peut difficilement chiffrer le nombre d’animaux au refuge. Elle affirme qu’il y a présentement cinq lapins et plusieurs rats, ainsi qu’un couple de dégus, de la famille des rongeurs, en adoption depuis un certain moment. Il y a également plusieurs demandes d’abandons et de sauvetage d’animaux errants chaque semaine. 

«C’est inquiétant en ce moment de savoir où on va les mettre. La pièce qui leur est dédiée est remplie. On manque de place et de familles pour en prendre soin le temps qu’ils soient adoptés», affirme-t-elle. 

Familles d’accueil

Une dizaine de familles d’accueil sont présentement actives. Néanmoins, il en faut davantage pour s’occuper des animaux. Leur rôle consiste à les socialiser. L’enjeu est que le roulement est trop élevé, fait savoir Mme Boulet. 

«Je dirais que 80% le font juste une fois. Pour un lapin, par exemple, c’est du long terme et les gens en font une expérience unique», explique-t-elle. 

Plusieurs critères doivent être respectés. Pour un lapin, par exemple, un enclos doit obligatoirement être aménagé et des photos doivent être envoyées à la SPCA fréquemment afin que leur fiche d’adoption soit mise à jour. 

«Ce sont aussi des informations précieuses pour nous pour les faire adopter. On peut avoir une idée de leur comportement dans une maison et dans une famille», ajoute Mme Boulet. 

Enjeu répandu 

Proanima à Longueuil compose avec le même problème. Depuis plusieurs semaines, le refuge fait face à de nombreux abandons d’«animaux exotiques», à un point tel où leur gestion quotidienne devient critique.
Plus d’une trentaine de lapins, rats, hamsters et cochons d’Inde se sont retrouvés dans des appartements désertés, ou encore ont été abandonnés par manque de temps. L’organisme espère leur trouver une famille et de nombreuses ressources doivent être identifiées et déployées.
Avec Ali Dostie