La SPCA Roussillon raconte ses «petits miracles» pour amasser des dons

le vendredi 4 décembre 2020

Bray, un chat amené au refuge dans l’incapacité de bouger, car il avait une vertèbre fracturée, ou encore Moose, un chiot amaigri qui avait des morceaux de roche dans l’estomac, font partie des «petits miracles» accomplis par la SPCA Roussillon. Celle-ci a lancé en décembre une campagne de financement inspirée par ces histoires qu’elle raconte sur le Web.

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Les dons amassés seront doublés jusqu’à la hauteur de 5 000$ par l’entreprise de nourriture pour animaux Royal Canin, que le refuge a approchée, puisqu’elle a une belle relation avec celle-ci.

Pour le moment, quatre récits sont disponibles au spcaroussillon.com/decembre, où les gens peuvent également donner. Il est possible que la SPCA en partage davantage. L’équipe a sélectionné des profils qui ont suscité beaucoup de réactions lorsque les animaux concernés ont été mis en adoption et pour lesquels elle avait beaucoup de matériel au sujet des soins prodigués.

Cela a pour but d’exposer les vies animales que le refuge peut sauver, étape par étape, grâce aux dons.

«On a toujours une bonne réponse, notamment sur Facebook, quand on partage des histoires. Là, on le fait de façon plus détaillée. Ça intéresse les gens de savoir comment l’animal s’est rendu en adoption et ils sont plus prêts à aider quand ils comprennent l’historique des cas», confie Sophie Auger, responsable des communications à la SPCA.

Une campagne similaire a eu lieu en juin. Elle a permis de récolter un peu plus de 3 000$ en un mois, un «résultat exceptionnel à ce temps de l’année».

En date du 4 décembre, 2 280$ avaient déjà été amassés sur l’objectif de 5 000$. Par ailleurs, chaque sou va directement à la SPCA Roussillon, puisqu’elle procède avec une nouvelle plateforme gratuite.

«On s’attendait à ce que les gens réagissent fort, car on avait fait la promotion de la campagne en novembre. Mais on est agréablement surpris! On reçoit de gros dons. Ça motive les gens de savoir que leurs dons seront doublés», exprime Mme Auger. Par ailleurs, elle ne cache pas que depuis le début de la pandémie, la SPCA est «un peu au neutre» en termes de financement. Notamment parce que les événements qu’elle avait l’habitude d’organiser ne peuvent avoir lieu. Sans pouvoir chiffrer le retard financier du refuge, Mme Auger confie qu’il y a définitivement des pertes présentement.