La statue de la sainte Kateri Tekakwitha sera réparée

le mercredi 10 mai 2017

La statue de la sainte Kateri Tekakwitha ne trône plus sur son socle. Elle n’a cependant pas été  vandalisée.

C’est plutôt le gel qui a fissuré la base et l’eau s’y est infiltrée rouillant les supports de métal, explique Johanne Colpron, coordonnatrice de la Paroisse Saint-Constant.

Selon les informations de la paroisse, la statue date d’avant 1950. Elle a eu des entretiens, mais pas de restauration majeure. «C’est une vieille dame qui a besoin de réparations et de soins», soutient Mme Colpron.

Ce sont des membres de la paroisse qui l’ont couchée par terre à la fin avril pour éviter qu’elle tombe et blesse quelqu’un ou se brise davantage. Comme la statue est très lourde, elle est restée sur place. «On ne peut pas la déplacer n’importe comment», indique la coordonnatrice.

Des démarches sont en cours afin de la restaurer et de la remettre sur son socle.

Plusieurs croyaient que la statue de la sainte amérindienne avait été victime de vandalisme. Une personne a même téléphoné aux policiers pour les aviser.

Sainte Kateri Tekakwitha

En octobre 2012, elle est devenue la première autochtone d’Amérique du Nord à être canonisée par l’Église catholique. Kateri Tekakwitha est née en 1656 en Iroquoisie, aujourd’hui appelé Auriesville, à New York. Elle est décédée en 1680 au Sault-Saint-Louis, aujourd’hui appelé Kahnawake.