Dans le but de donner accès à plus de ressources en santé mentale à la population, l’organisme l’Avant-Garde à La Prairie met à la disposition de tous une bibliothèque alternative et une salle de recherche pour alimenter les recherches sur le sujet.
L’Avant-garde a dévoilé ses nouvelles ressources lors de sa soirée portes ouvertes, le 27 octobre. L’idée est née dans le cadre de la semaine des alternatives en santé mentale, du 10 au 14 octobre.
«C’est pour les gens qui voudraient faire de la recherche sur eux-mêmes pour leur bien-être, leur santé mentale ou les alternatives disponibles», indique Haly Rashid qui travaille à L’Avant-Garde depuis 9 ans.
La salle de recherche contient un bureau, deux ordinateurs portatifs et des chaises pour la lecture. Il y a également une bibliothèque alternative pour les usagers. Elle est qualifiée d’alternative, puisqu’elle est accessible en personne, mais aussi en format numérique sous l’onglet Boîte à outils du site Web.
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La salle de recherche alternative. (Photo gracieuseté)
Les livres sont classés en huit thèmes, soit l’itinérance, la nutrition, la médication, la santé physique, le sommeil, la santé mentale, L’Avant-Garde et autres ressources.
Quelques centaines d’ouvrages sont disponibles, du lundi au vendredi, entre 8h30 et 16h30. Il est préférable d’appeler avant pour connaître les disponibilités.
«L’idée aussi est de sensibiliser la communauté sur la santé mentale et qu’elle s’implique au niveau de la recherche», explique-t-elle.
Retour sur la dernière année
Les services de l’Avant-Garde continuent d’être en demande, soutient Mme Rashid.
«On le voit que ça roule vraiment bien, explique-t-elle. Les gens sont encore dans la crainte de la pandémie, mais on offre beaucoup d’activités hybrides où les gens peuvent participer en présence ou par Zoom.»
Elle note que moins de personnes se présentent directement à la porte qu’avant, puisqu’elles privilégient le téléphone.
Quant au refuge d’urgence établi à l’Aréna Ville de La Prairie en février, il a souvent été fréquenté pendant le dernier hiver.
«La moyenne d’utilisation était de trois lits sur cinq, précise-t-elle. Ça s’est très bien passé et des gens ont même accédé à l’Avant-Toit à la suite de ça.»
Pour l’instant, elle ne sait pas si le refuge grands-froids sera de retour cette année.
