Chaque semaine d’ici le scrutin du 19 octobre, Le Reflet invite les candidats des quatre principaux partis à se prononcer sur un enjeu électoral. Notre question cette semaine: Êtes-vous en faveur d’accorder la reconnaissance fédérale au musée Exporail pour qu’il puisse jouir d’un financement récurrent?
«Le musée ferroviaire est un joyau pour la région qui attire des milliers de visiteurs par année. De plus, c’est un lieu de rassemblement extraordinaire pour un mariage, le Club de l’âge d’or, les gens d’affaires de la région et pour plusieurs autres organismes. Je vais être un partenaire local pour le musée pour qu’il ait droit à sa part des fonds selon les programmes disponibles.»
Yves Perras, Parti conservateur
«Un nouveau gouvernement libéral réinvestira dans nos industries de la culture afin de créer des emplois, stimuler l’économie et renforcer notre riche identité canadienne. Une fois élu, nous augmenterons le financement pour le programme Jeunesse Canada au travail afin d’aider le secteur patrimonial à préparer la prochaine génération d’employés de musées.
De plus, dans le cadre de notre nouvel investissement historique dans l’infrastructure sociale de près de 20 milliards $, il y aura une grande portion qui sera destinée pour les infrastructures culturelles. Par le biais d’accords bilatéraux avec les provinces et les territoires, nous investirons dans des projets créateurs d’emplois, aiderons à bâtir des collectivités plus créatives et préserverons nos installations patrimoniales. Ces investissements porteront notamment sur des installations dont les collectivités se servent pour exprimer et promouvoir leur culture. Je m’engage à travailler fort pour vous dans le but d’octroyer une reconnaissance fédérale au musée ferroviaire de Saint-Constant.»
Jean-Claude Poissant, Parti libéral
«Il faut tout d’abord rappeler que c’est un député du Bloc québécois, Maurice Godin, qui a permis de sauver le projet de musée Exporail de Saint-Constant–Delson. À la fin des années 1990, alors que le gouvernement fédéral explorait l’idée de déménager sa collection à l’extérieur du Québec, il a défendu vigoureusement les intérêts de la circonscription et notre patrimoine québécois.
Je mettrai comme lui toutes mes énergies à m’assurer qu’Exporail – un bijou à conserver et à développer – soit reconnu à sa juste mesure. Bien que le musée ait été reconnu par les gouvernements canadiens et québécois comme musée d’intérêt national, le financement et le traitement qui devraient accompagner cette reconnaissance n’ont pas suivi. Il y a du travail à faire afin qu’Exporail reçoive le traitement et le financement qui lui sont dus, et je compte m’y mettre dès le 20 octobre.»
Christian Picard, Bloc québécois
«Il est plus que temps qu’Exporail obtienne un financement stable pour assurer son avenir. En effet, avec plus de 160 véhicules, 10 000 artefacts et 400 000 documents d’archives, ce musée détient la plus importante collection ferroviaire au Canada. Malgré le fait qu’en 2006 le Comité permanent du patrimoine canadien ait reconnu cette qualité et recommandé la reconnaissance officielle d’Exporail en tant que musée national, rien n’a été fait depuis par le gouvernement fédéral.
Je continuerai donc le travail de mon frère Sylvain Chicoine qui a déposé un projet de loi à la Chambre des communes en janvier dernier à cet effet. De plus, il serait d’autant plus important d’agir alors que les festivités du 150e anniversaire de la confédération en 2017 arrivent à grands pas. Ce serait une belle occasion de reconnaître le rôle qu’a joué le chemin de fer dans l’unité au pays, soit un rôle prédominant.»
Pierre Chicoine, NPD
