L’aviateur-photographe Mario Faubert transforme les paysages du Québec en œuvres d’art

le mardi 1 novembre 2022

Quelque 500 heures de vol, dont certaines à plus de 10 000 pieds d’altitude, des caméras de haute qualité et un œil de lynx ont permis à l’aviateur-photographe Mario Faubert de rassembler dans son livre Le Québec vu d’en haut les plus beaux paysages du territoire québécois.   

Dans cet ouvrage photographique de 256 pages publié aux Éditions Sylvain Harvey, le Staniçois d’origine a pu ainsi transformer en œuvres d’art des paysages de tous les coins de la province; de la Montérégie à la Gaspésie, de l’Abitibi jusqu’au Nunavik, tant des paysages urbains qu’agricoles, villageois, forestiers, voire la grande toundra.

« C’est le premier livre photographique à inclure toutes les régions du Québec jusqu’au Nunavik, un territoire difficile d’accès, où la météo est souvent difficile », raconte le pilote. Celui-ci a survolé ce vaste territoire à deux reprises pour les besoins de son livre; une centaine d’heures de vol.

Un ouvrage de qualité

Papier glacé, impression de qualité supérieure, Le Québec vu d’en haut se parcourt comme un voyage. « On a voulu laisser toute la place aux images, mentionne Faubert. En incluant des doubles pages après chaque chapitre avec une description des photos qui précèdent, on permet au lecteur de ne pas être dérangé par un texte à lire dans l’immédiat et de contempler pleinement chaque image. »

Parmi celles-ci, on retrouve des paysages de la Montérégie, notamment des scènes agricoles captées à Saint-Timothée, Ormstown ou à Sainte-Marthe, une scène de banlieue à Vaudreuil-Dorion.

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Certaines photos, comme celle-ci montrant la production de gazon à Les Coteaux, font partie des photos du livre. (Photo – Mario Pitre)

Une des photos les plus spectaculaires demeure celle du cratère des Pingaluit au Nunavik, une cavité de plus de 3 km de diamètre formée par l’impact d’une météorite il y a 1,4 million d’années. « J’ai dû monter à près de 10 000 pieds d’altitude pour pouvoir capter le cratère en entier en s’assurant qu’il n’y ait pas de nuages. En photographie aérienne, le grand patron c’est Dame Nature. »

Les équipements dont il dispose lui permettent de prendre des clichés à une vitesse d’obturation de plus de 1/500e de seconde, dit-il.

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Cette photo du cratère des Pingaluit au Nunavik est l’une des plus spectaculaires contenues dans ce recueil photos. (Photo – Mario Pitre)

De belles collaborations

Outre les différents partenaires financiers qui ont pris part à ce projet, Mario Faubert a pu compter sur le célèbre commandant Robert Piché pour signer la préface de son ouvrage. Celui-ci parle de ces photos comme « des images saisissantes, magnifiques et uniques », captées grâce à l’œil avisé de Mario Faubert. 

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(Photo Journal Saint-François- Mario Pitre)

Le livre s’accompagne également des textes de chansons de Gilles Vigneault, Charlebois, Félix et de Raoûl Duguay.

Mario Faubert a effectué ses premiers vols à l’âge de 17 ans, pour faire carrière plus tard comme pilote de ligne et pilote commercial. Cette passion l’a conduit à faire partie de l’équipe de La Terre vue du Ciel du cinéaste Yann-Arthus Bertrand, puis à publier deux autres ouvrages photographiques, Nunavik, Québec inconnu et NUNAVUT, en plus de collaborer au livre OBJECTIF NORD de Serge Bouchard et Jean Désy.