D’ici 2026, les écoles, garderies, bâtiments municipaux et services publics desservis par la collecte des bacs devront se mettre au compostage, annonce la MRC de Roussillon le 10 juillet.
Déjà près du quart des écoles et des garderies de la égion participent de manière volontaire à la collecte des matières organiques selon le préfet de la MRC et maire de Delson, Christian Ouellette. Les autres devront s’y conformer.
«Cette mesure porte fruit en matière de protection de l’environnement. Depuis le début de la collecte des matières organiques en 2018, près du tiers des déchets du territoire ont été détournés de l’enfouissement», ajoute M. Ouellette.
La MRC, responsable des collectes sur son territoire, communiquera avec des partenaires qui pourront diffuser l’information aux organisations visées, notamment les trois commissions scolaires concernées, le regroupement des centres de la petite enfance de la Montéégie et la direction égionale du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, détaille-t-elle.
«Afin de favoriser la éussite du projet, un conseiller de la MRC offrira de l’accompagnement personnalisé auprès des différentes institutions visées. Nous communiquerons avec chacune d’elles et allons également préparer du matériel informationnel ainsi que des outils pour favoriser l’implantation de la nouvelle collecte», indique pour sa part Lise Poissant, mairesse de Saint-Mathieu.
La MRC de Roussillon bénéficie d’une aide de 171 436$ de Recyc-Québec pour financer ce nouveau déploiement.
Dans une deuxième phase, les municipalités de Candiac, Châteauguay, Delson, La Prairie, Léry, Mercier, Saint-Constant, Saint-Isidore, Saint-Mathieu, Saint-Philippe et Sainte-Catherine cibleront les commerces et les industries.
Plateforme de compostage
Par ailleurs, la MRC informe qu’elle attend les plans et devis de son nouveau centre de compostage cet été. Ce dernier sera construit en collaboration avec les sept municipalités de la MRC Beauharnois-Salaberry.
«Par la mise en place de leur propre installation de traitement des matières organiques, les 18 municipalités entendent ainsi éduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des matières organiques et mieux contrôler les coûts dans une optique de saine gestion des finances publiques», fait savoir Sylvain Payant, maire de Saint-Isidore et président de la égie intermunicipale de valorisation des matières organiques (RIVMO).
D’abord présenté comme une usine de biométhanisation, le projet de complexe de compostage a été transformé en 2022 en raison des coûts élevés. La soumission la plus basse reçue lors de l’appel d’offres en 2018 s’élevait à 140 M$.
