Pendant la pandémie, Antoine Maltais, 10 ans, joint l’utile à l’agréable, lorsqu’il sort dehors prendre des marches. Muni d’une pince, il ramasse les déchets laissés par terre et contribue ainsi à protéger l’environnement.
Ce souci de prendre soin de la planète est né tout particulièrement il y a quelques mois lorsque, à la suite de la grande manifestation pour le climat en septembre, son enseignante stagiaire de l’école Joseph-De Sérigny à Longueuil a sensibilisé les élèves sur cet enjeu.
«Il est revenu à la maison et nous a demandé de prendre des marches dans le quartier pour ramasser les déchets qui traînent. C’était sa façon à lui de prendre action pour que nous puissions avoir une planète en meilleure santé», explique sa mère, Dominique Gervais.
L’initiative s’est poursuivie quelques semaines.
«Je ramasse les déchets pour aider la planète terre qui est en train de mourir», explique Antoine au sujet de sa démarche.
Au début de la pandémie, le jeune Longueuillois a demandé à ses parents d’acheter une pince pour atteindre les déchets plus difficilement accessibles.
La journée où la pince a été livrée à la maison, Antoine a pris trois; autant d’occasion pour nettoyer la rue de ses déchets. Il part avec ses gants, sa pince et son seau et sillonne les rues.
«En tant que maman, je suis très fière, mais surtout impressionnée par l’initiative de mon fils, soulève Mme Gervais. Ce qui est beau, c’est aussi l’influence des professeurs sur nos enfants. Antoine a côtoyé son enseignante Naomie durant à peine quatre mois, mais elle a été en mesure d’allumer une petite étincelle chez mon garçon, de lui permettre de prendre conscience que nos gestes ont de l’importance, qu’on soit enfant ou adulte.»
Et si ce geste pouvait en inspirer d’autres?
«Si vous voulez avoir une belle planète quand vous allez être grands, il faut ramasser les déchets s’il vous plait», conclut Antoine.
