L’une des citoyennes qui a assisté à la fondation de la Ville de Candiac dans les années 50 a célébré son 100e anniversaire chez elle entourée de sa famille, le 2 septembre.
En entrevue avec Le Reflet, Estelle Payeur se souvient des vastes champs le long des terres agricoles, lorsqu’elle s’y est installée en 1957. Son défunt mari Rosario Bizier travaillait alors sur l’arpentage des premières rues de la Municipalité.
«Quand je suis arrivée, il y avait seulement deux maisons», soutient la centenaire qui habite toujours dans la même demeure.
La Candiacoise passionnée de chant a dirigé pendant de nombreuses années la chorale de la Ville. Elle indique que le groupe pratiquait au-dessus de l’actuel Dollarama au centre d’achat Montcalm.
«J’aime fredonner de temps en temps et me rappeler des mélodies de mon époque», raconte-t-elle en chantant doucement.
Une inspiration
Pour son fils Patrick Bizier, la longévité de sa mère lui inspire confiance, notamment pour celle des autres membres de la famille.
«Ma mère, c’est comme un fort. Lorsqu’elle est là, on se sent bien et protégé», affirme le cadet de cinq enfants.
«Comme la pièce maîtresse», plaisante la principale intéressée.
M. Bizier raconte à la blague que c’est sa passion du tricot qui la garde en vie.
«Elle nous dit souvent qu’elle veut finir de tricoter toute sa laine avant de mourir, mais quand elle n’en a plus, elle en rachète davantage», confie-t-il en riant.
Pour sa fille Marie-Gabrielle, c’est l’autonomie de sa mère malgré ses 100 ans qui la rend admirative.
«L’exemple de ma mère donne espoir aux jeunes que c’est possible d’atteindre 100 ans et d’être encore en santé», exprime-t-elle en soulignant son humilité et sa générosité.
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Marie-Gabrielle (gauche) et Patrick (droite) Bizier. (Photo d’archives)
Des honneurs de la Ville
Le maire de Candiac Normand Dyotte et la conseillère municipale du district de la Promenade Mélanie Roldan étaient présents pour partager leurs souhaits à la centenaire.
«Resplendissante et très alerte, Mme Payeur a échangé avec nous des anecdotes de sa vie, surtout ceux entourant son arrivée à Candiac. Elle se rappelle les débuts de notre municipalité qui s’est développée à l’origine dans son secteur», a affirmé M. Dyotte.
