Le CRE Montérégie veut favoriser les échanges pour encourager la mobilité active

le mardi 29 juin 2021
Par nbrillon@gravitemedia.com Voir les autres articles

Avec son nouveau projet Pour ma MOBILITÉ, je m’ACTIVE, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Montérégie souhaite impliquer les citoyens et les partenaires locaux, dont les municipalités, dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre reliées au transport. L’initiative vise aussi la promotion de collectivités inclusives et en santé.

Le CRE Montérégie offre une démarche «clé en main» de concertation et de cocréation avec les citoyens, les partenaires locaux, les fonctionnaires et les élus afin d’encourager la mobilité active.

Le projet Pour ma MOBILITÉ, je m’ACTIVE a obtenu un appui financier de 194 040$ du gouvernement du Québec tirée du programme Action-Climat Québec, et sera déployé, en partenariat avec le Comité 21 Québec, dans 9 communautés locales de la Montérégie de 2021 à 2023.

Sorel-Tracy et Otterburn Park ont confirmé leur participation cet été. La démarche débutera à Carignan à la fin de l’hiver prochain, tout comme à Pincourt et Rigaud, dont les démarches seront coordonnées par le Comité 21 Québec. 

«Nous sommes donc en recrutement d’une municipalité dans la Montérégie Ouest, avec Comité 21 Québec, et trois dans le reste de la Montérégie», détaille la chargée de projets en mobilité durable au CRE, Judith Lavoie. 

Une série d’activités permettront des échanges et apprentissages qui identifieront des pistes d’action pour favoriser la mobilité active sur leur territoire. Deux périodes de participation sont prévues, soit cet été et une autre en hiver 2022.

«Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’offrir un lieu d’échange favorisant la discussion entre les utilisateurs des infrastructures publiques et les professionnels qui les conçoivent pour évoluer vers une cocréation de solutions propres à leurs milieux», relève Andréanne Paris, directrice générale du CRE Montérégie.

De tels projets «mettent bien en lumière l’ingéniosité et l’adaptabilité des organismes de la société civile face à l’urgence climatique, se réjouit le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Benoît Charrette. Bien placés pour déterminer les pistes d’action et de réflexion à privilégier, ils se joignent à la mobilisation collective nécessaire à la lutte contre les changements climatiques.» (A.D.)