Le député Alain Therrien heureux du travail de l’UPAC

le jeudi 17 mars 2016

Le député péquiste de Sanguinet, Alain Therrien, se dit content du travail de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) qui a procédé à l’arrestation de l’ex-vice première ministre libérale du Québec, Nathalie Normandeau et de l’ex-ministre Marc-Yvan Côté ce matin.

«On avait hâte de voir comment les enquêtes allaient déboucher. On est très content de ce qui se passe, car la justice suit son cours. C’est encourageant», a déclaré M. Therrien.

S’il affirme ne pas être réellement étonné du fait que l’ancienne vice-première ministre est accusée dans la mesure où des soupçons pesaient sur elle et qu’elle avait témoignée à la commission Charbonneau, il se dit surpris de la nature des accusations portées contre elle.

«Elle est notamment accusée de complot. C’est gros, c’est énorme!» lance-t-il.  

Lorsqu’on lui fait remarquer qu’on retrouve deux personnes reliées au Parti québécois parmi les gens arrêtés, dont Ernest Murray, ex-attaché politique de l’ex-première ministre Pauline Marois, Alain Therrien tient à mettre les choses en perspective.

«D’un côté, on parle d’un employé de bureau et de l’autre, de la vice-première ministre et d’un autre ministre influant de Parti libéral. Ça n’a aucune commune mesure. Il peut avoir des employés de bureau qui font des niaiseries. Si c’est le cas, ils doivent être punis», souligne ce dernier.

«On veut que le monde politique retrouve ses lettres de noblesse aux yeux de la population. Si la justice trouve d’autres personnes à accuser, allons-y gaiement. On veut que la vérité sorte et que les coupables soient punis», insiste le député.