Alain Therrien, député de Sanguinet, est en accord avec la proposition de Saint-Constant de modifier la zone projetée pour l’implantation du futur corridor économique de l’autoroute 30.
«Le choix de Saint-Constant démontre qu’il est important que ce projet rencontre l’accessibilité sociale de ses résidents. La Ville veut éviter des problématiques pour ses citoyens qui se retrouveraient près d’une zone industrielle», a expliqué au Reflet le député péquiste.
La zone de développement projetée par le gouvernement libéral, via son projet de loi 85, est située au nord de l’autoroute 30 et touche une partie du quartier des C. La solution de rechange que Saint-Constant préconise est de déplacer la zone au sud de la 30. Elle serait délimitée par cette autoroute, la rue Saint-Pierre et le chemin de la Petite-Côte, et se retrouvait loin de toute zone habitée. Les terres convoitées et cultivées appartiennent à quatre agriculteurs.
Alain Therrien a repris à son compte un des arguments que Saint-Constant a fait valoir en commission parlementaire lors de l’étude du projet de loi, les 15 et 16 août à Québec. Celui-ci était présent, en tant que porte-parole de l’opposition officielle à ce sujet.
Il a appelé que le secteur actuel proposé par les libéraux, se trouve une zone agricole et que le gouvernement souhaite le conserver intacte. Cette situation empêcherait Saint-Constant de faire passer son réseau d’aqueduc et d’égout pour alimenter les futures entreprises.
Quand on lui rappelle que la proposition de Saint-Constant touche aussi des terres cultivées, le député Therrien déclare «qu’il y a toujours moyen de négocier avec les producteurs concernés».
«Il peut y avoir des compensations qui seront, dans la mesure du possible, satisfaisantes pour eux. Je vais faire en sorte que la proposition de Saint-Constant et que les intérêts du Roussillon, soient bien défendus et qu’elles soient écoutées», a souligné M. Therrien.
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