Le ministre D’Amour salue le potentiel économique du port de Sainte-Catherine

le vendredi 6 mai 2016

Le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, a vanté le potentiel économique de la zone industrialo-portuaire de la municipalité de Sainte-Catherine, ce midi.

«La visite la plus porteuse que j’ai faite concerne le port. Vous avez une installation absolument magnifique. Quand on recule pour regarder l’ensemble de l’œuvre, j’y vois de grands espaces susceptibles d’être occupés par des usines», a déclaré le représentant de Rivière-du-Loup-Témiscouata lors d’un dîner de la Chambre de commerce et d’industrie Royal Roussillon.

Le politicien a rappelé les investissements que son gouvernement met de l’avant dans le cadre de sa Stratégie maritime. Celle-ci comporte 16 zones, dont Sainte-Catherine, Salaberry-de-Valleyfield, Contrecœur et Sorel-Tracy en Montérégie.

«L’objectif est de transformer, d’exporter et créer des emplois dans ces zones. Et même lorsqu’on importe, on peut créer des emplois.  Par exemple, lorsque des voitures arrivent au port, on croit qu’elles vont directement chez le concessionnaire. Ce n’est pas le cas. Quand j’ai visité le port de Bruges [en Belgique], les voitures n’avaient pas leurs roues, ont les greffaient sur place ainsi que certains assemblages. Ça, c’est générateur d’emplois», a souligné le ministre D’Amour.

Présent à la rencontre, le député provincial de La Prairie, Richard Merlini, a insisté sur les effets bénéfiques que le développement du port occasionnera pour la région.

«Cette nouvelle zone aura un effet moteur pour la circonscription de La Prairie parce que j’ai la profonde conviction que La Prairie est au carrefour de la Montérégie», a-t-il déclaré.  

De son côté, la mairesse de Sainte-Catherine, Jocelyne Bates, a indiqué la municipalité participera «activement à la mise en œuvre de ce projet structurant».

«Nous croyons fermement que l’implantation de la zone industrialo-portuaire augmentera le potentiel de développement du parc d’affaires, favorisera la vitalité économique et l’accroissement de la richesse foncière sur l’ensemble du territoire», a réagi Mme Bates.

Comités locaux

D’ici juin, des comités locaux verront le jour pour l’ensemble des zones industrialo-portuaires sur lesquels siégeront les municipalités visées et leurs partenaires ainsi que des représentants de divers ministères (ex.: transport, environnement). Ils auront pour mandat d’élaborer un plan de développement. Le gouvernement financera jusqu’à 70% des dépenses associées à la réalisation du plan et ce, jusqu’à concurrence de 125 000$. Six ententes ont déjà été signées, dont une avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, le 29 avril.

La Stratégie maritime bénéficie d’une enveloppe d’intervention de 300 M$ sur cinq ans. D’ici 2030, ce plan d’action engendrera des investissements de plusieurs milliards $ et entraînera la création de 30 000 emplois directs dans toutes les régions du Québec, selon le gouvernement Couillard. Des investissements de l’ordre de 2,9 G$, sont prévus pour les cinq premières années.