Dans le cadre de la 28e semaine des enseignants qui se tient du 6 au 12 février, la Fédération des syndicats de l’enseignement (CSECSQ) et l’Association des professeurs de Lignery (CSQ) tiennent à souligner le travail du personnel enseignant «malgré des conditions difficiles en temps de pandémie et de pénurie de personnel».
En réponse au thème «entièrement engagés» choisi par la ministère de l’Éducation, les organisations répondent qu’ils ne sont toutefois pas entièrement reconnus. Les représentants syndicaux soutiennent que c’est l’occasion de valoriser l’ampleur de la tâche des enseignants, «qui était déjà problématique avant la pandémie et qui s’est alourdie et complexifiée depuis», peut-on lire dans un communiqué.
«Tous les jours, ils démontrent leur engagement envers leurs élèves dans les écoles et les centres. Leurs gestes quotidiens, multiples et bienveillants ont un impact positif inestimable dans leur vie. Les enseignants sont entièrement engagés, mais ils ne sont pas entièrement reconnus, notamment au regard de leur autonomie et de leur expertise », partage Martine Provost, présidente de l’Association des professeurs de Lignery (CSQ) qui représente plus de 2 400 membres du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries.
La présidente de la FSE-CSQ Josée Scalabrini ajoute que «les enseignants ont démontré qu’on pouvait compter sur eux quand les temps étaient difficiles. C’est maintenant au tour du gouvernement de démontrer qu’on peut compter sur lui pour revoir les conditions de travail du personnel enseignant».
À son avis, celles-ci devraient être plus sécuritaires et plus attirantes pour la relève, mais également pour garder en poste ceux et celles qui travaillent dans les écoles présentement.
