Le premier bébé de l’année est venu au monde après 22 heures de travail

le lundi 11 janvier 2021

Alors que la plupart des gens célébraient l’arrivée de la nouvelle année, signe d’un second souffle, un couple de Saint-Constant vivait un moment de bonheur infini. Après 22 heures de travail et une césarienne d’urgence, Sandra Tremblay a finalement pu tenir dans ses bras son petit Elias, premier bébé de l’année en Montérégie-Ouest.  

L’accouchement aura été «toute une épopée», raconte le nouveau papa, Janik Deslauriers.

L’arrivée du nouveau-né était d’abord prévue le 25 décembre. Très tôt le 31 décembre, les contractions ont commencé; direction Pavillon de naissance de l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay.

«À deux reprises, la pression du bébé est passée de 140 à 80, relate M. Deslauriers. La première fois, les médecins trouvaient ça bizarre. La deuxième fois, ils ont dit que quelque chose clochait.»

Les heures qui ont suivi n’ont pas été de tout repos pour les jeunes parents.

«La gynécologue s’est rendu compte que le bébé avait le cordon autour du cou, explique-t-il. Quand ils ont arrêté son épidurale, elle a eu des contractions. Le bébé poussait pour sortir, mais sa serrait le cordon, donc la pression descendait.»

Les nouveaux parents le jour de l’accouchement. (Photo: Gracieuseté)

«Au bout d’une heure, ils ont pris la décision de l’amener au bloc opératoire, poursuit-il. Ils ont crevé ses eaux à 21h et elle n’avait pas encore accouché à 2h du matin.»

Elias s’est finalement pointé le bout du nez le 1er janvier à 3h02, au grand bonheur des nouveaux parents. Le bébé de Noël est donc devenu celui du Nouvel An.

«Ç’a vraiment été l’expérience d’une vie», souffle M. Deslauriers.

Un an et demi

Sandra Tremblay, 28 ans, et Janik Deslauriers, 30 ans, attendaient la venue d’Elias depuis déjà longtemps, eux qui sont ensemble depuis 10 ans.

«Ça faisait un an et demi qu’on essayait d’avoir un enfant, dit-il. On était vraiment contents.»

Il tenait d’ailleurs à souligner le travail des employés de l’Hôpital Anna-Laberge qui ont été «incroyables», affirme-t-il.

Les parents sont de retour à leur domicile de Saint-Constant depuis le 2 janvier, en fin d’après-midi. Le bébé se porte très bien, alors que la maman reprend des forces. En raison de la césarienne, Mme Tremblay doit marcher le moins possible pendant 14 jours.

«Elle a une cicatrice et il faut que ça guérisse. Elle allaite aussi; c’est dur d’allaiter un bébé quand tu n’as pas d’énergie. Elle ne mangeait pas non plus, mais là elle recommence à manger et à reprendre de l’énergie», soutient-il lors de son entrevue avec Le Reflet, le 5 janvier.

M. Deslauriers a d’ailleurs pris une semaine de congé de plus que prévu afin d’être au chevet de sa femme.

«L’infirmière est venue nous voir ce matin. Ça, c’est magique! Elle vient voir le bébé, examine ma blonde. C’est rassurant», lance-t-il.

Elias

Questionné sur l’origine du nom du nouveau-né, le papa affirme que c’est son originalité qui leur a plu.

«On regardait les noms. Elias, ç’a sorti comme ça, un moment donné, se souvient-il. C’est un nom européen. On trouvait ça vraiment beau et original.»

Le couple a d’ailleurs été très étonné d’apprendre qu’Elias était le premier bébé de l’année en Montérégie-Ouest.
«On n’en revenait pas. On avait lancé ça comme ça il y a quelque temps: regarde bien si on n’est pas le premier bébé de l’année! C’est ce qui est arrivé, c’est assez drôle.»

-Janik Deslauriersr
Mesures COVID-19

Lors de son séjour à l’hôpital, le couple a dû composer avec différentes mesures sanitaires en raison de la pandémie.

«On ne pouvait pas sortir de la chambre, dit Janik Deslauriers. Il fallait mettre notre masque chaque fois que quelqu’un rentrait. Ma blonde a dû accoucher avec un masque. Étonnamment, ça ne l’a pas tant dérangée.»