Le stationnement sera permis dans l’emprise de la route 132 à Saint-Constant

le mardi 16 août 2016

Les propriétaires de commerces situés le long de la route 132 à Saint-Constant pourront procéder à l’aménagement de stationnements additionnels dans l’emprise appartenant au ministère des Transports (MTQ) s’ils le désirent. Ils devront toutefois obtenir le consentement de Québec et de la Ville.

Cette initiative découle de demandes répétées des commerçants qui voulaient utiliser ces terrains dont la profondeur varie de 50 à 60 m, afin de permettre l’entreposage et le stationnement à intérieur de l’emprise.

Selon la directrice générale de la Ville de Saint-Constant, Nancy Trottier, le MTQ avait toujours manifesté une réticence à accéder aux souhaits des gens d’affaires dans ce dossier.

«En limitant les investissements privés dans l’emprise, le MTQ souhaitait éviter que les demandeurs développent un sentiment de droits acquis et résistent à remettre les lieux à l’état original lorsque les travaux de boulevard urbain débuteraient», a-t-elle expliqué.

Puisque ce n’est pas de sitôt que les travaux d’urbanisation de la route 132 auront lieu – le projet ne figure pas dans le Plan québécois des infrastructures de 2015-2025 – Québec se montre plus ouvert à l’occupation de l’emprise, à la condition que certaines formalités soient remplies.

Location et remise en état

Des frais de location, selon la valeur marchande de l’espace occupé, seront exigés du MTQ pour les commerçants qui voudront se prévaloir de cette possibilité. La durée de location de ces terrains sera d’un maximum de cinq ans avec possibilité de renouvellement. Cependant, le ministère peut mettre un terme à l’occupation en tout temps sur préavis. À la fin de l’occupation, le commerçant devra remettre les lieux dans l’état original à ses frais.

Le futur occupant doit présenter, pour approbation, un plan d’aménagement de l’aire de stationnement conforme aux exigences du MTQ. Le plan d’aménagement du stationnement doit être accompagné d’un plan de drainage et la Ville doit signifier son accord par voie de résolution.