Le vélo, un mode de transport de plus en plus prisé

le mercredi 31 mai 2017

Utiliser son vélo comme mode de transport quotidien plutôt qu’à des fins récréatives n’est plus une rareté, selon Marc Jolicoeur, directeur de la recherche chez Vélo Québec.

M. Jolicoeur constate que les villes à l’extérieur de Montréal font des efforts en adoptant des plans de mobilité active et durable. Il cite en exemple la réfection du boulevard Marie-Victorin entre Candiac et La Prairie, où une piste cyclable hors chaussée sera aménagée. Parmi les bons coups, il mentionne aussi l’ouverture à l’hiver 2018 de la piste cyclable sur le pont Jacques-Cartier parmi les bons coups. Rappelons que des câbles chauffants seront installés sur la piste du pont afin qu’elle puisse être ouverte toute l’année.

Des avantages…

Le directeur de recherche soutient qu’il y a plusieurs avantages à enfourcher la bicyclette la semaine.

«Le coût d’entretien est nettement moins élevé, alors qu’on estime les frais reliés à une voiture, soit l’essence, l’entretien et les assurances, d’environ 10 000$ par année, explique-t-il. Un vélo à quelques centaines de dollars peut facilement faire l’affaire.»

La bicyclette demeure un moyen efficace de faire de l’activité physique tout en allant travailler, rappelle-t-il.  

«C’est difficile de trouver du temps pour s’entraîner avec les horaires chargés. C’est le même temps qu’en voiture, mais en plus, on se met en forme», affirme-t-il.

… et des inconvénients

La distance reste toutefois un frein pour certains travailleurs, concède M. Jolicoeur.

«Si tu demeures environ à 5 km de ton travail, ça se fait bien. Sur une plus longue distance, il faut rouler à une vitesse suffisamment raisonnable pour ne pas arriver au travail en sueur», rappelle-t-il.

«Le code vestimentaire est un autre obstacle, ajoute-t-il. Les gens ont l’impression qu’ils ne peuvent pas rouler en veston ou en robe.»