Un avis de dissolution paru dans l’édition du 23 juin du Reflet informe que l’organisme Vestiaire Kateri à Sainte-Catherine cesse ses activités. C’est qu’il portera à l’automne le nouveau nom Friperie de l’écluse, fait savoir sa présidente Sylvie Milot.
Celle-ci assure que la formule de vente de vêtements usagés, petits articles de maison et autres accessoires, chaque mercredi après-midi au 5367, boul. Marie-Victorin, sera conservée au retour des vacances d’été.
«Un nouveau conseil d’administration ayant apporté de nouvelles idées a pris cette décision en mai, précise Mme Milot, qui souhaite «repartir à neuf» après une année difficile pour l’organisme. Pour les clients, il n’y aura pas de différence. Pour nous, ça signifie une nouvelle dynamique.»
Un logo revampé sera dévoilé lors de la reprise des activités en septembre, ajoute-t-elle.
Celle qui a fondé le Vestiaire Kateri en 2000 avec feu Jeannine Émond croit que l’intégration du mot friperie dans l’appellation réinventée de l’organisme attirera une plus grande clientèle et les informera davantage sur ses activités.
«Nous collaborons avec le Complexe le partage auquel nous remettons des denrées, notamment, grâce à l’argent de la vente de vêtements», explique-t-elle.
Aussi, lors de la distribution des paniers de Noël, des bons d’achat échangeables au Vestiaire Kateri sont inclus, indique la présidente.
«Mais environ le tiers est utilisé par la clientèle. C’est peut-être la gêne ou la méconnaissance des gens par rapport à notre organisme», suggère celle qui veut remédier à cette situation.
Sensibilisation aux dons
L’organisme Vestiaire Kateri veut également poursuivre son travail de sensibilisation auprès des donateurs.
«On reçoit parfois des items qu’il faut carrément jeter: des couches souillées, des pots remplis d’huile usagée, des pneus, énumère Sylvie Milot, présidente. Nos bénévoles doivent prendre le temps de trier les dons.»
Elle rappelle que l’organisme ne dispose pas d’un espace très vaste pour entreposer les items, puis les vendre. Les vêtements sont vendus à l’église, alors que les accessoires sont placés dans un petit garage adjacent.<
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