L’école Armand-Frappier à Saint-Constant deviendra une école primaire dès septembre 2016

le mercredi 9 décembre 2015

L’école secondaire Armand-Frappier à Saint-Constant sera transformée en école primaire pour la rentrée en septembre 2016. La décision a été prise par les élus de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) réunis en séance régulière, hier soir.

Il s’agit d’un vote majoritaire, une seule élue sur les 11 commissaires ayant voté contre. La CSDGS planchait sur ce scénario depuis le printemps.

Les élèves d’Armand-Frappier dont l’école offre l’enseignement de secondaire I à III seront désormais scolarisés à l’école Jacques-Leber à Saint-Constant. Toutefois, les membres du conseil des commissaires ont adopté une résolution qui stipule que les élèves de 3e secondaire en 2016-2017 ainsi que les élèves des groupes adaptés poursuivront leur parcours scolaire à l’école de la Magdeleine à La Prairie. Cette décision permettra aux jeunes concernés de limiter leur fréquentation à deux écoles durant leur parcours au secondaire.

Déplacement et accueil

Le changement de vocation permettra «d’éviter de déplacer des groupes d’élèves du préscolaire, comme c’est le cas depuis les deux dernières années, vers des écoles à l’extérieur de Saint-Constant», lit-on dans le communiqué de la CSDGS.

Des travaux d’aménagement sont prévus à l’école Jacques-Leber afin d’accueillir tous les élèves du secondaire. De plus, la direction et l’équipe-école de l’école Jacques-Leber mettront en place un processus d’accueil pour faciliter la transition des élèves de l’école Armand-Frappier dans leur nouveau milieu scolaire.

D’autres déplacements d’élèves sont à prévoir, puisque c’est le 19 janvier que les nouveaux bassins géographiques des écoles primaires de Saint-Constant seront adoptés pour la rentrée scolaire 2016-2017.

Pourquoi cette décision ?

Ce changement de vocation découle d’un manque de places récurrent dans les écoles primaires de Saint-Constant. Les prévisions démographiques du ministère de l’Éducation et l’augmentation de la clientèle plus rapide que prévu, causée par le développement domiciliaire que connaît la municipalité, ont obligé la CSDGS à privilégier cette solution.

Québec exige des commissions scolaires qu’elles doivent utiliser leurs locaux disponibles dans un rayon de 20 km autour d’une école qui dépasse sa capacité d’accueil avant d’autoriser toute nouvelle construction d’école. De plus, les délais auraient été trop courts pour la rentrée de septembre.