L’entente de principe avec les CPE approuvée par 93 % des syndiqués de la CSN

le dimanche 12 décembre 2021

Les travailleurs des centres de petite enfance affiliés à la Centrale des syndicats nationaux (CSN) ont approuvé à 93 % la proposition soumise par le gouvernement mercredi. Une décision qui permet à ses quelque 11 000 membres de mettre un terme à la grève générale illimitée entreprise le 1er décembre.

« Ça n’a pas été une négociation facile, mais nous avons réussi à faire plusieurs avancées grâce à la solidarité et à la détermination de nos membres, a affirmé Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS-CSN. Une négociation implique toujours des compromis et celle-ci ne fait pas exception à la règle, mais nous pouvons être fières de la façon dont nous avons mené cette négociation historique. »

Sur le plan salarial, les représentants de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont obtenu un rattrapage de 18 % pour les éducatrices qualifiées et celles certifiées. Quant aux autres types d’emploi, ils obtiennent une majoration de rémunération qui variera de 8 à 12,5 %; au départ, le gouvernement offrait uniquement une augmentation de 6 %.

Aussi, pour la période entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021, une prime de reconnaissance de 3 % de la rémunération des heures travaillées, sera remise aux travailleurs.

Les autres gains de la nouvelle convention collective concernent l’ajout d’heures pour la préparation de dossier d’un enfant ou pour la gestion de la cuisine pour les responsables de l’alimentation. Deux jours fériés sont aussi ajoutés au calendrier. Un comité sera aussi créé pour évaluer les difficultés éprouvés par le personnel éducateur au sujet de el’intégration d’enfants à besoins particuliers. 

« Nous espérons que les progrès réalisés grâce à notre combativité vont permettre d’assurer la pérennité du réseau et de convaincre les travailleuses d’y rester, explique Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS-CSN. La question des ratios d’enfants par éducatrice reste toutefois en suspens, mais le ministre Lacombe a affirmé être prêt à travailler avec nous pour trouver une solution à ce problème. Nous continuerons donc à mener ce combat sur un autre terrain en vue d’obtenir satisfaction. »