Les aliments allergènes toujours interdits à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries

le jeudi 1 juin 2017

La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) n’a pas l’intention pour le moment de suivre les traces de celle de Montréal qui autorise désormais les aliments allergènes dans ses écoles.

À la CSDGS, les allergies alimentaires font partie de la Politique pour une saine alimentation et un mode de vie physique actif. Chaque école établit les aliments qui sont interdits, selon les allergies de ses élèves.

«Le personnel de l’école fait très attention quand il est question d’allergies alimentaires afin d’assurer un environnement sécuritaire», indique Mylène Godin, porte-parole de la CSDGS.

Elle cite en exemple que le personnel suit des formations.

Sensibilisation

Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a indiqué lors d’un point de presse le 30 mai, que la décision d’interdire ou non des aliments est propre à chaque commission scolaire.

Lui-même père d’enfant allergique, il a soutenu qu’il y a «un enjeu de sensibilisation pour ne pas stigmatiser les enfants» et qu’on ne peut «interdire tous les aliments».

Son collègue, ministre de la Santé Gaétan Barrette, a poursuivi en mentionnant qu’il y a un «infini d’allergènes et que des personnes sont allergiques aux carottes».

Les deux ministères travaillent à l’élaboration d’un protocole d’intervention, notamment pour déterminer l’emplacement des ÉpiPens dans les écoles. «Il y a des défibrillateurs dans les centres d’achat, pourquoi il n’y aurait pas des ÉpiPens dans les écoles», a mentionné le ministre Barrette.