Les citoyens consultés sur l’avenir du corridor vert Châteauguay-Léry

le vendredi 6 novembre 2020

La MRC de Roussillon a lancé le 6 octobre le processus de consultation des citoyens concernant l’avenir du corridor vert Châteauguay-Léry.

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L’exercice porte plus précisément sur le projet de règlement 215 modifiant le schéma d’aménagement pour la protection du Boisé Châteauguay-Léry. Celui-ci autoriserait davantage de constructions dans la zone concernée, soit sur 70 % des terrains boisés plutôt que 45 %. Ce, selon deux formules : un développement résidentiel par « grappes » dans les zones « à valeur écologique moins élevée » et la construction de maisons individuelles sur de vastes terrains boisés.

(Photo d’archives)
Assemblées de consultation

Des assemblées de consultation se tiendront les 17, 18 et 19 novembre à 19h. La commission consultative de la MRC entendra alors les citoyens et les organismes qui désirent émettre un commentaire, poser une question ou présenter un mémoire ou une opinion sur le projet.

Les intéressés devront s’inscrire sur le site déjà mentionné avant le lundi 9 novembre à 17h.

La commission consultative de la MRC est composée de Christian Ouellette, préfet de la MRC de Roussillon et maire de Delson, Jocelyne Bates, mairesse de Sainte-Catherine, et Johanne Beaulac, mairesse de Saint-Philippe.

Opinions écrites

Les citoyens ou les organismes peuvent également transmettre à la MRC leurs commentaires, leurs questions ou leur opinion par écrit d’ici le 21 novembre à 21 h.

Deux maires, deux visions

Les maires des deux villes abritant le corridor vert ont des visions diamétralement opposées.

Maire de Châteauguay, Pierre-Paul Routhier a déposé le projet de règlement 215. Selon lui, il s’agit d’un geste pour renforcer la position des villes face à une poursuite de 50 M $ de propriétaires de terrains dans le boisé. Ceux-ci allèguent que les règles actuelles de conservation constituent une « expropriation déguisée ».

Maire de Léry, Walter Letham se dit contre le projet de règlement. « Si on fait ça, c’est le commencement de la destruction totale du boisé. Dans 10 ans, 8 ans, il n’y aura plus de boisé », a-t-il affirmé à la radio de Radio-Canada le 29 septembre.

Pour régler le litige, M. Letham prône que le gouvernement du Québec achète les terrains.