Les compagnies de déneigement ont travaillé d’arrache-pied pour souffler les 50 centimètres de neige tombés des entrées de leurs clients, travaillant sans arrêt pendant plus de 24 heures du 14 au 15 mars.
«Ça a été intense», affirme d’emblée Marc Zeestraten, propriétaire de la compagnie Déneigement Hollandia à Saint-Constant.
«C’était plus difficile d’avoir de bons résultats parce que dès qu’on avait fini une cour, elle se remplissait. Ça ne paraissait pas qu’on avait passé», ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté de Martin Perras, copropriétaire de l’entreprise Hiverner à Delson, et de Philippe Ruest, président de Déneigements APR à Saint-Philippe. Ce dernier soutient que ses chauffeurs sont passés cinq fois par endroit depuis mardi.
Les entreprises ont travaillé encore dans la nuit du mercredi afin de ramasser les bancs de neige laissés par la déneigeuse municipale. Jeudi matin, ils nettoyaient une dernière fois les entrées pour qu’elles soient propres.
Déneigements APR a été ralenti dans son travail, puisque deux de ses tracteurs ont eu des bris. «Une chance s’est arrivé plus vers la fin de la tempête, mais ça nous a ralentis quand même», dit-il.
Les trois propriétaires affirment que cette chute de neige a été exceptionnelle cette année, mais que leur équipe a bien répondu à l’appel. Ils n’ont pas dormi pendant 24 heures afin de répondre à la demande.
«On le savait que la neige allait tomber. On était prêt mentalement à sortir», mentionne M. Perras.
Normes de travail
Aucune norme ne régit le nombre d’heures maximal qui peut être travaillé. Cependant, si un chauffeur est trop fatigué, il est remplacé.
